“Vivre la fin des temps “ de Slavoj ZiZEK
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La communication de la TGS implique de prendre une exacte mesure d’une agitation “eschatologique “ croissante, syndrome du Titanic notamment diagnostiqué par Jacques Attali en 2006. Je me suis fait un devoir de commander ce matin “Vivre la fin des temps “ de Slavoj ZiZEK qui vient de paraître chez Flammarion. Comme pour bien d’autres ouvrages contemporains d’auteurs sérieux, qui s’efforcent selon leur discipline d’esquisser un inévitable changement de paradigme , une critique rigoureuse mais positive s’impose. Elle permet de tester la validité de la TGS.
Voici la présentation de cet ouvrage par son éditeur :
" Aucun doute n’est plus permis : le système capitaliste global entre à toute vitesse dans sa phase terminale. Crise écologique mondiale, révolution biogénétique, marchandisation effrénée et croissance explosive des divisions sociales sont, selon Zizek, les quatre cavaliers de l’apocalypse à venir. Mais la mort du capitalisme doit-elle entraîner, comme le croient beaucoup, la fin du monde ? Non. Il y a un espoir. Nos réponses collectives à la catastrophe correspondent précisément aux étapes du deuil décrites par la psychologue Elisabeth Kübler-Ross : déni, explosion de colère, tentatives de marchandage, puis dépression et, enfin, acceptation. C’est après avoir atteint le point zéro, après avoir traversé le traumatisme absolu que l’individu, devenu sujet, pourra discerner dans la crise l’occasion d’un nouveau commencement. Mais la vérité traumatique doit faire l’objet d’une acceptation et se vivre pleinement pour qu’ait lieu ce tournant émancipateur. Notre salut viendra d’une réaction à l’idéologie multiculturaliste hégémonique qui entrave notre prise de conscience politique, mais aussi par la lutte. La lutte contre l’autorité de ceux qui sont au pouvoir ; contre l’ordre global et la mystification qui l’étaye, contre nos propres mécanismes d’évitement et d’aveuglement qui nous conduisent à inventer des remèdes ne faisant qu’aggraver la crise. Dans une analyse magistrale, où la géopolitique tient une place de choix, Zizek nous engage, au vu de l’inéluctable prolétarisation qui entraîne la subjectivité contemporaine vers le chaos, à repenser radicalement le concept d’exploitation. Et il détecte en même temps les indices d’une culture communiste possible dans des utopies comme le "peuple des souris " de Kafka, ou dans celles que suggère le collectif des surdoués déjantés des Plus qu’humains de Theodore Sturgeon ou le groupe de rock Rammstein. "
Avec ma quête insensée du sens je me sens de plain-pîed parmi ces allumés. Question que je mets au concours : sont-ils les dindons d’une farce ou la farce d’un dindon ? XS
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