Discussion à propos de "A l’enseigne de Béna ou les fondamentaux de la TGS
par ,
Commentaires d’Alain Bruyère sur les sept premières pages du document :
À l’enseigne de Béna ou les “fondamentaux de la TGS” (Théorisation Générale du Sens)
Et réponses de Xavier Sallantin
Ce document (que vous pouvez aussi télécharger ci-dessous) est issu du document qu’Alain Bruyère (AB) a envoyé à Xavier Sallantin (XS) et au Groupe Béna le 24 juin et des trois réponses de Xavier Sallantin rédigées du 26 au 28 juin.
Voici un extrait du message qui accompagnait le document d’AB :
« Voici un 1er feedback à chaud sur le document de Xavier, enfin sur les pages 1 à 7, avant notre réunion… J’ai lu le document avec un œil de quelqu’un qui n’a quasi jamais entendu parler de la TGS et donc les remarques/questions/commentaires Xavier, n’ont d’autre but que de nous/te forcer à clarifier les points dont il est question. Je sais que tu n’as de cesse de clarifier/expliquer/reclarifier/réexpliquer depuis tant d’années mais j’espère que ce nouveau feedback te permettra encore de mieux cerner comprendre les passages qui méritent qu’on s‘y attarde. Donc ceci entre dans un effort de contribuer à distiller de plus en plus la TGS pour en extraire la ligne de + en + claire. »
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Mais cette liberté de dire Oui ou Non, comme d’être Pour ou Contre, présuppose la nécessité de l’accord d’un collectif sur un critère de discrimination du Oui et du Non dès lors que ce collectif se partage à l’issue d’une série de tirages au sort en un camp des Oui et un camp des Non.
AB. : « Je ne comprends pas ! »
XS. : « Dans un groupe d’individus on décide de former deux équipes de foot en faisant tirer chaque individu à Pile ou Face. On obtient l’équipe des Piles (ou des Rouges) et celle des Faces (ou des Verts). Il est bien évident que tous ces individus sont d’accord sur un critère commun de discrimination de Pile et Face (Ou de Rouge et Vert : ils ne sont pas daltoniens) ».
Page 2 :
Affirmer, comme en logique moderne, que tout dire, si rigoureux soit-il, implique son contredire, c’est postuler une discrimination commune entre l’affirmation et la négation qui ne peut être contredite.
AB. : « Je ne comprends pas ! »
La logique trialectique … peut affirmer avec certitude le principe d’incertitude du fait qu’elle assume à la fois la contingence ontologique du Oui et du Non et leur décidabilité ontologique non contingente. Elle définit de même un référentiel dans lequel la contradiction entre la complétude et l’incomplétude d’un système formel est surdéterminée par l’accord sur un critère de discrimination entre complétude et incomplétude.
AB : « Je ne comprends pas ! »
.. cette décidabilité entre la positivité de l’assentiment et la négativité du dissentiment, présentée ici à l’échelle culturelle des communications entre les hommes, vaut aussi à l’échelle des communications dans la Nature, et notamment à l’échelle quantique, sous réserve d’évacuer dans le domaine de l’infrahumain tout sentiment toute délibération réfléchie, toute assimilation au libre arbitre.
AB : « C’est bien « dans » et pas « du » ?
XS : « C’est « du » »
XS : « Les interactions entre particules quantiques, dès lors qu’elles sont observables, sont des communications qui présupposent une pré-communication : elles sont en état de phéno-accordement sur h en tant que critère de discrimination entre le phénoménal manifeste ou observable et le non phénoménal inobservable. »
Page 2 (en bas) :
Cependant, notons bien que ce “phénoaccordement” sur un critère de discrimination entre la non-phénoménalité et la phénoménalité ne vaut que pour les particules en état quantique …
AB. : « Ce sont bien les PARAS !? »
… et que n’est nullement exclue l’existence de particules en état non quantique non phénoaccordées.
AB : « Ce sont bien les ORTHOS !? »
XS : « C’est tout le contraire : les particules quantiques sont ORTHOS car dans l’orthodoxie quantique ; les particules non quantiques sont PARAS comme appartenant à une organisation parallèle (para au sens de opposé comme dans parapluie) »
Page 3 (en haut) :
Montrons que la P. Béna innove fondamentalement en posant que cette asymétrie est définie par la polarisation d’un vecteur Action d’où procède une “phénosynthèse”.
AB : « Vecteur Action ou Vecteur Accord ? Le vecteur Action n’est-il pas la 1ère déclinaison, la première « instance » du vecteur Accord !? Si oui, qu’est le Vecteur Accord ? N’est-il pas situé au niveau de l’Ontosphère ? »
XS : « C’est là où j’ai eu tort de parler de Vecteur Action alors qu’il s’agit d’un Tenseur Action. L’action est le produit tensoriel de trois vecteurs T, F et L non polarisés à l’échelle quantique. Mais ce produit a un signe positif ou négatif comme dans le CPT. La polarisation du tenseur Action ou du Tenseur CPT est déterminée pour les particules ORTHOS seules susceptibles d’observation physique. »
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Le critère de discrimination entre ces deux pôles est le quantum d’action d’où procède le partage effectif en deux “camps” de la population des quantons, éléments de ce champ vectoriel d’interaction : le camp des particules d’action subquantique (Anti) et celui des particules d’action surquantique (Pro). Rappelons ici la distinction essentielle entre les catégories contraires Pro et Anti de l’intensité d’une interaction phénoménale ≥h ou non phénoménale <h.
AB : « Ce sont les catégories de particules, pas d’intensité ; on a d’une part les particules accordées sur h (ORTHOS) et celles non accordées sur h (PARAS) et d’autre part, celles parmi les ORTHOS qui sont communicantes (PROS) càd qui ont des interactions dont les valeurs sont >=h et celles qui ne sont pas communicantes càd qui ont des interactions dont les valeurs sont <h)
XS : « D’accord, mais pour moi h quantum d’action est intensité d’une Action et non d’une Force. Bernard Carré dit que les intensités relatives des Interactions Fondamentales ont dimension de Force. Je pense plutôt que h est le module du Tenseur Action. Cependant je suis en train de découvrir et d’apprendre la géométrie tensorielle que l’on ne m’a jamais apprise et qui s’impose bien évidemment dans le cas des interactions gravitationnelles. Je pense qu’elle s’impose aussi pour les trois autres interactions.
Ainsi, va la TGS par rectifications et approfondissements successifs qui la confirment dans la mesure où en physicien ignare et autodidacte j’enfonce des portes déjà ouvertes par les physiciens professionnels. Mais du fait que je les enfonce avec un outil nouveau (la trialectique) qui recoupe leurs résultats, je suis amené à poser aux professionnels des questions naïves comme celle de la nature de h.
Ne pas confondre le tenseur Action polarisé et l’Accord d’un collectif sur la discrimination entre les deux pôles positif et négatif de ce tenseur. Les particules quantiques Ortho sont en état de phénoaccordement sur la polarisation de ce tenseur Action. Il y a le verbe être d’accord et ce sur quoi on est d’accord, à savoir, à l’échelle quantique, l’action de paraître ou de ne pas paraître. (Voir à ce sujet mon dernier message à Bernard Carré) »
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L’intensité du quantum d’action est l’expression d’une justesse normative de référence.
AB : « On a aussi la nature ou l’essence du quantum d’action qui est aussi l’expression d’une justesse, (je ne sais pas quel mot employer), de référence puisqu’elle est critère de distinction entre les ORTHOS et les PARAS ! »
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L’établissement officiel de la physique a pris Acte de la découverte de ce quantum par Planck, mais il a vu là une singularité caractérisant la microphysique qui ne lui imposait pas de changer de paradigme logique à l’échelle macrophysique
AB : « Le changement de paradigme est lié à la notion même de quantum et plus généralement à la physique quantique elle-même :
1) on ne peut pas décrire / connaître un système au moyen des seuls concepts familiers càd au moyen de concepts relativement proches de notions assez usuelles (ex en physique quantique, une propriété d’une particule peut se transformer en particule elle-même) ;
2) on ne peut plus décrire / connaître un système tout entier en connaissant l’ensemble de ses parties; l’approche mécaniciste ne marche plus, le tout n’est pas juste la somme des parties
3) les objets quantiques (atomiques et sub-atomiques) ne possèdent en soi aucun attribut qui leur soit propre. Ils constituent des touts indivisibles avec les appareils de mesure. / les instruments d’observation (fentes de Jung);
4) non localité : dans la physique classique on parle de la probabilité qu’une particule soit localisée à tel endroit, en physique quantique, on parle de la probabilité que la particule soit observée à tel endroit (fonction d’onde). En physique quantique, connaissant l’état initial d’un système on ne peut pas prédire en général avec certitude les résultats d’une mesure effectuée sur lui mais seulement calculer les probabilités d’obtenir tel ou tel résultat
5) non-séparabilité : ex. càd 2 photons de polarisation contraire émises par un même atome restent corrélés même à des distances pour lesquelles la vitesse de la lumière ne peut expliquer cette corrélation d’un autre ordre qu’une onde électromagnétique,
6) indétermination : une particule ne peut être déterminée simultanément en vitesse et en position non seulement parce que l’appareil de mesure et la particule forment un système à eux deux mais encore parce que intrinsèquement, une particule quantique ne peut avoir une vitesse et une position qu’avec une indétermination donnée par une des relations d’indétermination d’Heisenberg : delta p * delta x >= h barre/2 »
XS : « OK. Tu as raison et tu expliques très bien le changement de paradigme entre microphysique quantique et macrophysique. À ne pas confondre avec le changement de paradigme entre logique dialectique et logique trialectique qui s’applique quelle que soit l’échelle : phénophysique, nucléophysique, biophysique, noophysique. Il faudrait approfondir le rapport entre cette invariance d’échelle est l’invariance de jauge »
Page 3 (en bas)
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Pourtant lorsque Planck a découvert le quantum d’action, il a eu bien conscience de déclencher un séisme conceptuel. Il a avoué avoir désigné le quantum d’action par la lettre h, parce que c’était la première lettre du mot allemand hilfe qui signifie “à l’aide”. Il a appelé au secours effrayé par la contradiction qu’apportait à la logique classique la quantification de l’Action.
AB : « Je ne suis peut-être pas malin car ne vois pas directement le lien entre le quantum d’action et le fait que l’on passe d’une logique dialectique à une logique trialectique »
XS : « Je pense avoir déjà clairement répondu. La trialectique introduit la notion d’accord sur un référent commun ignorée de la dialectique. La Théorie quantique en introduisant l’interaction entre sujet et objet de l’observation postule implicitement leur accord sur la discrimination entre objet et sujet. Mais une théorie doit expliciter ses postulats et cette discrimination ne vaut qu’à l’échelle humaine (c ‘est la noodiscrimination entre l’objet pesé ou mesuré et le sujet peseur ou mesureur). Elle postule aussi la phénodiscrimination à l’échelle quantique entre la paraître et le non paraître, ainsi que la nucléodiscrimination et la biodiscrimination. »
Page 4 (en haut) :
Plus d’un siècle après, on ne comprend pas encore clairement le comment de cette discontinuité entre microphysique quantique et macrophysique atomique
AB : « La plupart des physiciens considèrent les atômes comme des particules quantiques »
XS : « C’est vrai mais je leur objecte qu’à l’échelle quantique le Temps est symétriquement réversible et qu’il ne l’est plus à l’échelle atomique. C’est notamment à approfondir en chromodynamique quantique. Je ne vois pas comment l’analogie de la trichromie pourrait coller si les fréquences relatives des couleurs de base étaient définies avec le sens du temps indéterminé. »
Page 4 :
J’expliquais que, toute stimulation était une Action, notion intuitive si on l’assimile à un coup frappé par quelque cogneur dont l’impact fait réagir celui qui l’encaisse. Ce coup est frappé avec une certaine force, il est aussi fonction de l’allonge du boxeur ; enfin, entre le départ du coup et l’impact s’écoule un certain temps.
AB : « J’ai toujours quand même des difficultés avec la Force car la Force en mécanique classique, c’est en fait la dérivée de l’impulsion qui est la quantité de mouvement multipliée par la vitesse soit F = dp/dt où p = mv. Dans la Force, donc dans l’impulsion sont déjà comprises les notions de temps et d’espace puisque v = dx/dt. Pour retrouver l’impulsion, il faut intégrer la Force sur le temps. La Force est donc ce qui modifie la quantité de mouvement par unité de temps. Donc pour moi l’impulsion est première avant la Force puisqu’elle est définie par rapport à l’impulsion qui elle est définie par rapport à la vitesse qui est elle définie par rapport à l’espace et au temps. On retrouve si la masse est Cte, F = ma où a est l’accélération. De plus en relativité, on ne parle pas de force mais de courbure de l’espace du fait que les « objets » suivent les lignes de l’espace courbe ce qui les fait « dévier » et donne l’impression qu’il y a une Force qui agit sur eux. En physique quantique, l’ordre logique est aussi maintenant complètement inversé : ce n’est plus la répulsion ou l’attraction qui est cause de l’évitement ou de l’approche mutuels, c’est le principe de Pauli qui implique ces phénomènes. L’idée de contrainte causale ou dynamique qui caractérisait la conception classique est maintenant complètement éliminée. Certains philosophes et physiciens, dits opérationnalistes ou instrumentalistes au sujet des forces nient qu’il existe des forces : selon eux les vecteurs de forces utilisés en mécanique sont des outils utiles du physicien, mais ils ne décrivent rien dans la réalité. Un de leurs arguments est que les forces sont imperceptibles. Les réalistes au sujet des forces, à l’opposé, soutiennent que les vecteurs de forces réfèrent à des forces qui existent indépendamment de leur représentation. A l’objection selon laquelle les forces seraient imperceptibles, ils répondent souvent que la perception tactile ou le sens musculaire nous permettent d’expérimenter de telles entités physiques. Aujourd’hui, la notion de force reste très utilisée dans l’enseignement et dans l’ingénierie. Pourtant, alors que les moments, l’énergie et les impulsions sont des grandeurs fondamentales de la physique dans le sens où ils obéissent tous à une loi de conservation, la force n’est qu’un artifice de calcul, parfois commode mais dont on peut parfaitement se passer. C’est pourquoi il existe en mécanique analytique, des formulations de la mécanique classique qui n’utilisent pas le concept de force. Ces formulations, apparues après la mécanique newtonienne, font cependant appel à des notions encore plus abstraites que le vecteur force, et on considère en conséquence qu’il vaut mieux les introduire seulement dans l’enseignement supérieur. Le concept de force est très utile pour « imaginer » le mouvement d’un objet. Quelle que soit la ou les causes du mouvement (freinage par frottement, accélération par moteur, portance sur une aile par les écoulements de l’air, attraction par la terre, attraction par un aimant etc.), tout se passe comme si on attachait à cet objet des petits élastiques tendus avec la même tension que la force qui s’applique sur l’objet. Nombres de physiciens et philosophes ont dénié tout sens ontologique aux forces et ne les ont acceptées que comme des supports méthodologiques. Certains sont même allés plus loin et ont prétendus que la notion de force peut être éliminée complètement de la science physique.
XS : « Quand j’ai fait Math. Spé voici 70 ans on ne m’a enseigné ni la mécanique quantique, ni la relativité, ni la géométrie tensorielle. J’ai dû m’initier peu à peu en autodidacte. Mais je ne crois pas que la mécanique classique à l’échelle macrophysique ait changé fondamentalement. On y apprenait l’équivalence entre le travail et l’énergie : produit d’une Force F par son déplacement L. On y apprenait aussi que la quantité de mouvement avait pour formule de dimension FT et le moment cinétique FLT. Quand tu ne parviens pas à concevoir une Force indépendamment du Temps, je conçois fort bien pour ma part la Force d’un ressort bandé indépendamment du Temps. On y apprenait aussi la théorie du gyroscope .La Force de Coriolis était définie comme dans cette citation de Wikipedia : Dans le cas du mouvement d’un corps à la surface de la Terre, ce dernier a son mouvement propre à la surface du globe. Il se déplace également dans l’espace, avec la rotation de la planète, en étant attiré par la gravité. Il subit donc en plus une autre force fictive dite force centrifuge. Les deux s’additionnent :
Vecteur Force inertielle = Vecteur Force de Coriolis + vecteur Force centrifuge
Il y a une autre définition de la Force de Coriolis comme produit vectoriel.
Ceci pour réagir quand tu dis : « L’idée de contrainte causale ou dynamique qui caractérisait la conception classique est maintenant complètement éliminée ». Certes en mécanique quantique mais pas en mécanique classique.
Je pense que notre fonctionnement cérébral est macroscopique avec l’échange d’ions entre neurones. Notre capacité d’abstraction a permis d’élaborer la Théorie quantique et la Théorie de la Relativité avec le soutien des mathématiques mais du coup on s’est éloigné des représentations cérébrales primaires dites intuitives dont je dis qu’elles sont engrammées : l’effort d’une Force, l’écoulement du Temps, l’étendue d’un Espace. On n’a plus la notion intuitive d’action analogue à un coup fonction de trois facteurs intriqués. C’était la représentation des pères de la Physique (Fermat , Maupertuis etc..).
Aujourd’hui encore on apprend aux écoliers la distinction entre les verbes d’état et les verbes d’action. Mais je constate que mes lecteurs dont la formation scientifique est avancée ne savent plus leur grammaire et ont le plus grand mal à saisir la distinction entre un état d’accordement ORTHO ou PARA préalable à une décision (c. à d. la disposition d’esprit du décideur) et l’action de décision (ou élection) qui tranche dans le vif entre les deux termes PRO ou ANTI d’une alternative. Il y a l’état du dispositif accordé ORTHO ou non accordé PARA sur un critère de discrimination entre ces deux termes. L’alternative n’est décidable que pour les ORTHOS. Il y a l’action du décideur ORTHO qui élit le terme PRO ou le terme ANTI de l’alternative parce qu’il est accordé sur ce même critère qui fonde la décidabilité.
Je conçois qu’il soit nécessaire à l’échelle quantique des interactions fondamentales de s’abstraire de ces représentations primaires triviales, qui sont en fait des notions de sens commun, et de forger des notions non intuitives comme la Masse ou la Charge que le « vulgaire »ne saisit pas sans une culture scientifique. Mais la conséquence en est une mathématisation de la Physique réduite à des équations. On ne « sent » plus la réalité physique en question et j’ai noté que des récents Prix Nobel comme Charpak prêchaient ce retour au réel.
Je ne vois pas en quoi ma formation primaire à l’ancienne, en partant du trivial vers le sophistiqué, du simple vers le complexe, m’a empêché de comprendre la Théorie quantique ou la Relativité Générale, bien au contraire. Tu préconises la démarche inverse du savant vers le trivial mais je ne vois pas que tu aboutisses à du simple et à des notions de bon sens. Or je suis convaincu que plus la science de l’Univers progresse vers une Théorie du Tout, en apportant les ultimes retouches à la Théorie Standard, plus elle va vers des notions simples telle que la notion d’intrication de l’action fonction de trois facteurs, ou la notion d’intrication d’une interaction entre deux fermions médiatisée par un boson. »
Page 4 :
À l’échelle quantique, le vecteur Action de polarisation déterminée était donc un ensemble de trois éléments définis chacun par un vecteur spécifique de polarisation indéterminée
AB : « Je ne comprends pas comment une action peut être déterminée si ses 3 éléments ont une polarisation indéterminée. Si il y a action, c’est qu’elle est manifestée, donc ses éléments constitutifs selon moi ne peuvent être que déterminés. »
XS : « Pas d’accord, exemple le CPT produit de trois facteurs qui peuvent être positifs ou négatifs selon que la symétrie est conservée ou violée. Et au total, dans le cas des seules actions manifestées qui fondent la Physique, le théorème CPT démontre que ce produit est toujours positif, donc déterminé. »
Page 4 (bas) :
Il manquait un mot d’usage courant pour exprimer la loi de composition interne d’un ensemble de trois vecteurs
AB : « Je ne comprends pas le lien car d’une part (combinaison binaire) on parle de 2 vecteurs et de leur produit et on dit que la loi de composition ne se limite pas à leur seul produit et d’autre part (intrication ternaire) on parle de 3 vecteurs mais on ne dit plus rien de leur produit. »
XS : « Ton incompréhension vient de ce que j’ignorais qu’un produit de plus de deux vecteurs n’est pas un produit vectoriel mais un produit tensoriel. Mais comme on ne m’a pas appris en Math spé le calcul tensoriel nécessaire à la saisie des espaces courbes, je viens seulement de m’apercevoir grâce à Bernard Carré que je ne pouvais appréhender la gravitation en géométrie vectorielle. Bon exemple de ce que ma démarche à partir de notions triviales m’amène à concevoir (aidée par wikipedia) des notions savantes. D’ailleurs le trivial est intrication de trois voies en Y. »
Page 4 (en bas) :
Il est désormais d’emploi courant pour caractériser la corrélation entre particules jumelles. Elle compose en effet le binaire de la gémellité et le ternaire de trois composantes conjuguées. Elles sont caractéristiques de l’intrication d’un champ homophane d’Action dont le vecteur Action détermine la polarisation.
AB : « Je ne comprends pas le lien entre le fait que 2 particules soient corrélées et le fait qu’on dit que la spécificité de la logique trialectique est qu’elle inclut le tiers terme ! Serait-ce qu’elles sont corrélées parce qu’elles ont le même référent et que celui-ci fait partie intrinsèque de leur corrélation ? Dans ce cas en logique dialectique, la corrélation ne pourrait pas être expliquée mais également ce n’est pas parce que 2 particules ont le même référent qu’elles sont nécessairement accordées »
XS : « La corrélation entre particules jumelles vient de ce qu’elles sont quantiques, c. à d. phénoaccordées sur le quantum d’action critère commun de discrimination entre le surquantique manifesté (épiphane) et le subquantique non manifesté (diaphane). Oui elles sont corrélées parce qu’elles ont le même (homo) référent de la phénoménalité (elles sont dites homophanes).
En linguistique le référent de la signification d’un signe est l’accord d’un collectif de locuteurs sur le couplage entre le signifiant et le signifié du signe. Ici la linguistique science humaine introduit la catégorie de l’accord d’un collectif sur un objet commun. Les sciences dures n’ont pas encore homologué cette notion d’accord de référence, ce tiers référent que prend en compte la trialectique. Certes les particules élémentaires ne sont pas des locuteurs mais cependant elles communiquent et elles ne communiqueraient pas si elles n’étaient pas quantiques, en état de phénoaccordement. Il faudra bien que les sciences dures en viennent à reconnaître cette notion d’accord qui est la plus intuitive de toutes puisque faute d’un méta-accord métaphysique sur la discrimination entre l’accord et le désaccord il n’y aurait aucun degré de liberté, aucune diversification aléatoire, aucune indétermination. Les relations d’incertitude de Heisenberg procèdent du statut quantique ou homophane des particules. »
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En 1964 Bell avait défini par trois inégalités les états qualifiés aujourd’hui d’intriqués dont la formalisation implique la définition de l’intersection deux à deux de trois ensembles distincts.
AB : « Je ne comprends pas. Pour moi ce que montrent les inégalités de Bell c’est que en pratique les mesures faites indiquent une corrélation entre les 2 photons supérieure (2,7) à celle qui est prédite par l’approche statistique (2) »
XS : « Exact mais ça c’est du calcul qui économise l’intelligence physique de ces trois inégalités. La démonstration géométrique est très simple, voir- schéma ci-dessous. Je ne sais pas faire le calcul mais je comprends qu’à l’échelle quantique l’inégalité qui semble évidente à l’échelle d’une population macrosphysique figurée sur le schéma de l’ensemble 4 soit violée si cette population est composée de particules quantiques. »
Page 5 (milieu)
Pour un dénombrement univoque de coups, un compteur, outre son accord sur la polarisation du vecteur Action, doit en plus être accordé sur la polarisation d’un vecteur Temps, d’un vecteur Force et d‘un vecteur Espace.
AB : « A nouveau il me semble que si il y a polarisation du vecteur action, automatiquement il y a polarisation sur ses composantes. Je ne peux concevoir une action polarisée si ses composantes ne sont pas polarisées ».
XS : « À Nouveau je te renvoie au tenseur CPT qui est polarisé bien que ses vecteurs composants ne le soient pas »
Page 5 (bas)
2)- un vecteur Force polarisé
AB : « La force est la variation de l’impulsion dans le temps ; c.à.d. la variation de la vitesse dans le temps si la masse est constante, c.à.d. que la variation de position dans le temps n’est pas constante sinon l’accélération serait nulle. Donc selon moi à nouveau il faut que le vecteur temps ET le vecteur Espace soient polarisés pour que le vecteur Force puisse lui aussi être polarisé, sinon on ne peut parler de vitesse => on ne peut parler de Force »
XS : « A nouveau tu fais une démarche du composite (la quantité de mouvement, la vitesse) vers le simple (la Force, le Temps). Je fais comme Descartes la démarche inverse. Ce qui nous départagera sera la preuve que l’une de ces démarches apporte une intelligibilité supérieure à l’autre et surtout des réponses à des Pourquoi que l’autre n’a pas. »
Page 6 :
Discrimination arithmétique entre la multiplication : 1x2=2/1=2+1 et la division 1:2=1/2=2-1
AB : « Pour moi, la multiplication n’est qu’une suite d’additions ; la véritable polarisation est ici selon moi liée à la différentiation/intégration (dérivée/intégrale) celle qui est liée à la génération (intégration donnant comme résultat une dimension supplémentaire de 2 à 3 par exemple / dégénération (dérivation donnant comme résultat une dimension en moins de 3 à 2 par exemple. Cf. mes mails précédents) »
XS : « Pour moi aussi c’est pourquoi je préfère parler de progression arithmétique qui est une suite additive et de progression géométrique qui implique l’exponentiation. Mais j’observe qu’en algèbre la multiplication est une opération spécifique distincte de l’addition qui intervient dans la définition des anneaux et des corps non commutatifs. J’attends qu’on m’éclaire là-dessus. »
Page 6
La Théorie quantique pose qu’à l’échelle quantique les polarités de ces trois vecteurs sont indécidables.
AB : « Si l’action est référence, elle doit être décidable donc ces composantes aussi »
XS : « Pas d’accord ! Voir ci-dessus. »
Page 6 (milieu) :
La logique trialectique était un questionnement sur ce couplage nominal physico-mathématique que tout scientifique révérait mais qui curieusement n’interpellait pas.
AB : « Quel est le lien entre le fait que la logique trialectique inclus le tiers terme et le fait qu’il y ait un couplage nominal (ontologique) entre physique et mathématique ? »
XS : « Le couplage entre signifié et signifiant d’un signe n’est pas nominal mais arbitraire au sein d’un collectif de locuteurs de référence. Il est nominal en ingénierie lorsqu’il s’avère qu’il y a adéquation entre les calculs des ingénieurs et les performances effectives d’une machine. Il est nominal en physique-mathématique lorsqu’il y a adéquation entre le formalisme exprimant un comportement physique théoriquement prévu (par exemple équation de Schrödinger) et un comportement pratiquement observé. »
Page 6 (bas) :
Mais il reste que les physiciens modernes, non seulement ne sont pas inspirés par la tridimensionnalité de l’Action, ils la rendent encore plus inextricable en substituant à la grandeur Force son expression en fonction de la grandeur Masse
AB : « En effet, voir point sur la Force ci-dessus et le fait que ce n’est pas une grandeur fondamentale dans l’approche actuelle générale de la physique, qui spécifie qu’il y en a 7, mètre, seconde, kg, môle, ampère, candela, Kelvin.
XS : « Notre intéressante controverse se termine provisoirement sur ce point qui me semble une amorce d’accord. Je suis heureux que nous ayons pu éclairer nos positions respectives avant de nous revoir à Béna car nous n’aurons pas beaucoup de temps si vous vous branchés sur Font Romeu (où se déroulera un colloque sur la spititualité). Je connais les thèses des intervenants et je ne vois guère en quoi ils pourraient m’aider dans ma recherche sur une Vérité universelle et non individuelle. J’ai peut-être tort. On verra … »