Xavier a écrit à Bernard : Je trouve que notre interaction est fructueuse et que nous progressons beaucoup. Je travaille sur une présentation nouvelle de la logique trialectique à partir :
a) de deux données fondamentales de la Théorie quantique :
1- le principe de symétrie ou de réversibilité,
2 - le constat de l’existence de violations de symétrie ou d’irréversibilité
b) de deux données fondamentales de la logique mathématique
1 -la décidabilité et le constat de propositions indécidables
2 - la calculabilité et le constat d’algorithmes incalculables
Ces deux approches physique et logique mettent en évidence le postulat d’un ontoaccord d’un collectif sur l’accord et le désaccord. Le fait que l’accord ne soit pas individuel ou singulier mais collectif ou pluriel est essentiel.
Bernard : C’est ainsi que l’a compris et formalisé la sémantique dont l’apport est double
1 – indissociabilité signifiant signifié (le signe) – et c’est fondamental dans ta théorie
2- un référent : un collectif qui est d’accord sur la signification
Xavier (suite) : En effet en physique dès lors qu’ils se forment dans un collectif deux sous-ensembles disjoints caractérisés respectivement par les polarités positive ou négative d’un vecteur de référence, est présupposé l’accord de tous les membres de ce collectif sur un critère commun de discrimination du positif et du négatif. J’ai multiplié les exemples. Par exemple, si des joueurs décident de former deux camps qui vont s’opposer, le camp des blancs et le camp des noirs (comme aux échecs et aux dames), il faut bien qu’ils se mettent préalablement d’accord, par exemple pour une lecture des pions et du damier en positif photographique. S’ils ont le choix d’opter à leur guise à tout moment pour une lecture soit en positif soit en négatif photographique, le jeu est injouable ; on ne sait plus à quel camp appartiennent les pions et les joueurs. Donc il faut qu’existe une lecture dont la polarisation sera adoptée par le collectif des joueurs comme critère commun de discrimination.
Il en est ainsi dans la Phénosphère où seules les interactions quantiques sont observables. L’Univers se partage peut-être en un Sous-Univers des observables objet de la physique et son symétrique, un Sous-Univers inobservable qui ne peut être un objet de la physique puisqu’elle ne peut rien en dire. Un sous Univers dont on peut dire quelque chose et un Sous-Univers dont on ne peut rien dire si ce n’est qu’il est plausible qu’il existe.
Bernard : « Mon « hypothèse m’oriente sur le vide quantique, non pas vide mais plein de ce que la physique ne peut rien dire, (d’une population de particules sub-quantiques)
Xavier (suite) : Est ainsi instaurée une rupture de symétrie dans le fait que le Sous Univers des observables est le seul objet de la physique. Or le référent de la manifestation observable est le quantum de Planck. Toutes les particules dont la physique fait l’inventaire sont quantiques, c’est à dire accordées sur ce diapason commun, référent d’une manifestation positive c’est à dire observable ; le non accord sur ce référent implique non manifestation observable. Une action de référence, l’action de Planck d’intensité h, est condition de possibilité d’une interaction observable impliquant donc réaction réfléchie à une action incidente.
Bernard : A ce stade nous pouvons noter les symétries et ruptures de symétrie :
symétrie manifestation – non manifestation avec pour référent de discrimination h
rupture de symétrie : manifestation et un référent d’accord >= h
ce qui implique une symétrie « préalable » à qui le qualificatif d’ontologique va parfaitement :
symétrie : accord- désaccord
rupture de symétrie : accord pour des ruptures de symétrie (fondement de la liberté)
Xavier (suite) Dés lors qu’il y a action de manifestation à la faveur d’une interaction intervient l’intrication TFL de l’action avec les trois symétries ±T, ±F et ±L d’où procèdent dans la Phénosphère une triple indétermination (Heisenberg) Sil s’avère que se forme un ensemble de bucléons polarisés +T , et possiblement un ensemble de nucléons polarisés -T, alors doit exister le référent d’une violation de la symétrie T critère commun de discrimination entre la polarisation +T et la polarisation -T .
J’ai beaucoup travaillé sur les trois quarks qui sont les éléments constitutifs d’un nucléon et j’ai compris que ce référent est le Kaon ensemble de deux quarks qui viole la symétrie T
Bernard : Là il faudra que tu m’expliques !
Xavier (suite) : Autrement dit ce sens unique du Temps que nous appelons le sens du Temps thermodynamique a un référent physiquement défini par une particule appelée Kaon qui joue vis-à-vis de la symétrie T le même rôle que le quantum d’action vis-à-vis de la symétrie manifestation /non manifestation. Il en va de même pour les violations de la symétrie F et L . Tu me dis que les cyclones tournent en sens direct dans l’hémisphère Nord et en sens rétrograde dans l’hémisphère Sud sous l’action de la Force de Coriolis ; c’est très vrai mais ce qui importe c’est que dans l’un et l’autre hémisphère cette Force est celle d’un enroulement centrifuge et non d’un déroulement centripète.
Bernard : Je ne sais pas pourquoi mais intuitivement je verrais plutôt l’inverse : déroulement centrifuge et enroulement centripète.
Xavier (suite) : Ce qui compte n’est pas le sens de rotation direct ou rétrograde …
Bernard : mais la rotation elle-même qui génère la force centrifuge permettant de s’affranchir de la force centripète
Xavier (suite) … mais la cohésion qui est celle de la cellule avec sa membrane.
Bernard : qui (vraisemblablement) lui permet une rupture de symétrie -F localisée au sein de la symétrie généralisée +-F (je n’utilise pas la même notation + - que toi pour la force à cause du repère orthonormé TFL signalé par Matthieu).
Xavier (suite) : La chiralité est spécifique d’un enroulement spiral. L’homochiralité signifie qu’au sein d’une cellule l’enroulement des molécules peut être soit lévogyre (protéines) soit dextrogyre (sucres) parce qu’elles sont accordées les unes et les autres sur un enroulement de référence …
Bernard : Pourquoi des ruptures de symétrie différentes ou bien à nouveau symétrie ?
Xavier (suite) : … défini selon moi par la Force de Coriolis, produit des deux moments cinétiques de la rotation de la terre sur elle-même et de sa circulation sur orbite.
Bernard : Il reste à différencier dans leur nature les phénomènes enroulement spiral des constituants moléculaires de la cellule et l’enroulement des courants cycloniques.)
Il reste aussi à mettre en évidence l’intérêt résultant des enroulements : l’occupation d’espace certainement – des propriétés d’interaction différentes certainement (la molécule active d’un médicament synthétisée à 50-50 est plus efficace si est retenue la molécule homo-chirale en accord avec la nature).
Xavier (suite) : La rotation de la Terre est à l’échelle de la Nucléosphère le référent d’une polarisation +F, comme le Kaon est à l’échelle de la Nucléosphère le référent d’une polarisation +T et comme le quantum d’action le référent d’une polarisation + de la manifestation. Quant au référent de la polarisation +L il est l’Univers lui-même dont l’expansion est une violation de symétrie dont procède le sens unique de la pesanteur terrestre.
Bernard : Je vois plutôt l’expansion de l’espace occupé par la matière (sous l’action de la force générée par l’énergie sombre) comme la symétrie attendue de la contraction d’espace occupé par la force de gravité.
Xavier (suite) : Voilà ce que le physicien peut dire au logicien pour lui expliquer que toute décidabilité au sein d’un collectif entre les deux termes symétriques d’une alternative postule l’accord des membres de ce collectif sur une violation de symétrie de référence. Cette décidabilité ne saurait être universelle en raison de la symétrie ontologique entre accord et désaccord fondement de toute liberté.
De même la calculabilité présuppose une méta-arithmétique où l’on retrouve traduit par des opérations arithmétiques élémentaires les mêmes indéterminations qu’en physique. Turing qui est le théoricien de la calculabilité n’a pas vu qu’avant de calculer il faut dénombrer ou compter et qu’un compteur ne peut compter de manière univoque sans un triple déboguage.
Je suis en train d’essayer de mettre tout cela au clair en un texte qui pourrait s’intituler "la condition originelle de l’homme" caractérisée par l’accord sur les 3 polarisations +T,+ F et 3L
Bernard : 3L avec quel signe ?
Xavier (suite) : de référence, le tout baignant dans le sous-Univers du quelque chose d’observable c.a.d de la manifestation. Condition originelle triplement polarisée dont l’homme va faire les polarisations contraires dans le miroir de sa raison.
L’application au péché originel est un bon biais pour interpeller le croyant car plus aucun croyant n’y croit en dehors des créationnistes.
Bernard : Ce que tu as déjà fait dans un document …
Xavier (suite) : Mais pour interpeller le savant il en va tout autrement ; surtout il faut lui faire avaler le principe d’un ontoaccord surdéterminant l’Univers et le bouclage Alpha Oméga du temps avec la restauration de la symétrie passée future.
Bernard : C’est pour moi une conséquence en poussant la logique jusqu’au bout.
Xavier (suite) : Je suis seul jusqu’à présent avec ma théorie que je ne puis présenter comme scientifique tant qu’aucun collectif qualifié ne la cautionne. C’est pourquoi il me faut essayer d’écrire un article où je réussisse à convaincre qu’une physique basée sur les notions de symétrie et de violation de symétrie implique la notion d’ontoaccord sur l’accord et le désaccord.
Bernard : Oui c’est ce que j’entends par la clé d’entrée en communication avec un collectif scientifique sachant que le processus de l’univers est l’accordage de quelques –uns puis le grossissement du collectif pour atteindre l’universel. Ton objectif a été et est toujours d’accrocher des scientifiques reconnus et je te sens dire que ça n’a pas marché tant ils sont « universitaires » engagés dans la direction qui a fait leur reconnaissance avec la crainte de la perdre.
Xavier : Mais aurais-tu abandonné la Cerdagne qu’on ne puisse débattre verbalement ? À bientôt j’espère. XS
Bernard : Non mais c’est difficile en ce moment. Je suis persuadé que les échanges écrits ont une valeur supérieure pour de tels sujets : l’écrit est une « manifestation » réfléchie (plus objective) de la pensée par interactions rationnelles, la parole est une « manifestation » plus subjective par interactions aussi affectives.
Je travaille à améliorer ma synthétisation recensement des référents potentiels (cf « grandeurs fondamentales ») sous la forme d’un tableau à double entrée que les scientifiques aiment bien, mettant en relation référents formels (signifiés) retenus par la nature pour caractériser les signifiants physiques réels.
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