La 1ère norme permet la levée du bogue "digital" et est liée à la variable Temps. Etant donné que la dimension du Temps est 2, il y a en effet 2 possibilités, temps occurrent - temps désoccurrent, cette 1ère norme lève donc l’indétermination entre I et O. On passe ainsi de la protosphère à la cosmosphère où l’on peut dès lors faire la différence entre la présence ou l’absence ou entre I et O, mais où on ne peut pas encore faire la différence entre des éléments séparés I, 0, 0, I, I, I et un ensemble qui les unit étant donné que l’indétermination sur la force n’est pas encore levée.
La 2ème norme est liée à la variable Force. Etant donné que la dimension de la Force est 2, il y a en effet 2 possibilités, force qui unifie - force qui sépare, cette 2ème norme lève donc l’indétermination entre l’ensemble I00III et les éléments séparés et permet de donner une valeur à l’ensemble qui vaut dans ce cas 1+1+1+1=4. Je ne sais pas si l’appellation de « bogue ordinal levé » est effectivement, d’après tous les débats initiés à ce sujet, la meilleure car elle donne à penser que l’ordre a de l’importance or, selon moi et après réflexion, l’idée d’ordre ne peut intervenir que dans une dimension spatiale. Je parlerais alors plutôt à ce niveau de levée du bogue "bénal". On passe ainsi de la cosmosphère à la biosphère où l’on peut faire la différence entre des éléments séparés et un ensemble qui les unit, mais où on ne sait pas encore faire la différence entre l’ordre croissant et décroissant de la séquence des éléments constituant cet ensemble. Dans la biosphère, I00III est égal à II0II0 = 4
Mais alors, que deviennent le bogue "ordinal" et le bogue "cardinal" ?
Nous arrivons ici dans le domaine de l’Espace. Or la dimension de l’Espace est 3. Il y a donc selon moi, besoin de 2 levées d’indéterminations et non plus de 1 comme pour la Force et le Temps.
La 1ère levée concerne effectivement l’ordre et la levée du bogue "ordinal". Il s’agit ici de tenir compte de l’ordre dans lequel les éléments se présentent. A ce stade, on pourrait dire qu’on est dans un espace plat, à 2 dimensions, où seul l’ordre compte c-à-d dans l’exemple ci-dessus, si on compte de dàg avec le digit à droite ayant le numéro 1, celui à sa gauche le numéro 2 et ainsi de suite, 3, 4, 5 et 6 on trouve que I00III vaut 1*1+1*2+1*3+0*4+0*5+1*6=12 (alors que si on comptait de gàd on trouverait 1*1+0*2+0*3+1*4+1*5+1*6=11). On voit bien que d’une part, l’ordre a de l’importance (cela revient à dire qu’en lisant de gàd ou de dàg, on n’obtient pas le même résultat) et de plus, que la place des digits dans la série, leur N° d’ordre en fait, est utilisé comme argument direct de multiplication de la valeur de cet élément c-à-d que 1, 2 ,3, 4, 5, 6 (position des digits dans la suite en lisant de dàg) affectent respectivement les digits I, I, I, 0, 0, I. (pour mieux visualiser :
1,2,3,4,5,6
I, I, I,0,0, I) =>1*1+1*2+1*3+0*4+0*5+1*6=12
On passe ainsi de la biosphère au 1er niveau de la noosphère (ou au 2ème niveau de la biosphère) où l’on peut faire la distinction entre l’ordre croissant et décroissant de la séquence des éléments constituants de cet ensemble mais où on ne sait pas encore faire la différence entre l’importance relative d’un élément par rapport à un autre et donc où tous les éléments ont le même niveau. Il faut pour cela faire appel à une notion de différentiation de niveaux et être capable d’adopter une approche "méta" caractéristique de la noosphère. Dans ce 1er niveau de la noosphère, I00III (12) est différent de II0II0 (16) mais est égal à I0I0I0 (12)
La 2ème levée concerne donc le niveau et la levée du bogue "cardinal" qui nous fait totalement passer dans la noosphère. Il s’agit ici de tenir compte du niveau de l’élément lié à l’ordre de l’élément, niveau qui est différent d’un élément à l’autre. A ce stade, on pourrait dire qu’on est dans l’espace que l’on connaît, à 3 dimensions, où l’ordre compte mais aussi le niveau c-à-d dans l’exemple ci-dessus, si on compte de dàg avec le digit à droite ayant le numéro 1, celui à sa gauche le numéro 2 et ainsi de suite, 3, 4, 5 et 6 on trouve que I00III vaut 1*2**(1-1)+1*2**(2-1)+1*2**(3-1)+0*2**(4-1)+0*2**(5-1)+1*2**(6-1)=39 (alors que si on comptait de gàd on trouverait 1*2**(1-1)+0*2**(2-1)+0*2**(3-1)+1*2**(4-1)+1*2**(5-1)+1*2**(6-1)=57). On voit bien que d’une part, l’ordre a de l’importance (cela revient à dire qu’en lisant de gàd ou de dàg, on n’obtient pas le même résultat) mais que de plus, la place des digits dans la série, leur N° d’ordre en fait, est utilisé comme argument, cette fois ci non-plus direct de multiplication de la valeur de cet élément mais comme argument d’un argument qui lui, multiplie la valeur de cet élément c-à-d que 1, 2 ,3, 4, 5, 6 (position des digits dans la suite en lisant de dàg) affectent respectivement 2, selon le schéma 2**(1-1), 2**(2-1), 2**(3-1), 2**(4-1), 2**(5-1), 2**(6-1), qui affectent eux les digits I, I, I, 0, 0, I. (pour mieux visualiser :
1, 2, 3, 4, 5, 6
2**(1-1), 2**(2-1), 2**(3-1), 2**(4-1), 2**(5-1), 2**(6-1)
I, I, I, 0, 0, I) =>1*2**0+1*2**1+1*2**2+0*2**3+0*2**4+1*2**5=39
On passe ainsi au 2ème niveau de la noosphère où l’on peut, en plus de la distinction de l’ordre, faire la distinction entre les niveaux des éléments constituants de cet ensemble. Dans ce 2ème niveau, I00III (39) est différent de I0I0I0 (42). On voit bien ici la levée de la dyslexie fractale qui permet de distinguer les niveaux et qui permet une approche de type "méta" caractéristique de la noosphère ... l’argument de l’argument.
Nous arrivons donc bien à 4 normes ou 4 levées d’indétermination au total, une sur le Temps, une sur la Force, deux sur l’Espace, dont une sur l’Ordre et une sur le Niveau, celle sur l’ordre pouvant se placer à la frontière entre biosphère et noosphère.
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