Voici quelques réflexions que m’inspirent les commentaires liés à la thermodynamique ci-dessus !
Quand Michel parle du 2è accord de Xavier, je suppose qu’il pense à l’accord sur le sens du temps thermodynamique. Cela semble évident étant donné que cette Entropie ne serait que le résultat tangible aujourd’hui encore de cette déflagration initiale au big-bang où une inflation aurait créé une accélération de l’expansion dont nous ressentirions aujourd’hui encore les effets, la relaxation, l’inertie, la sous la forme du Temps qui passe (même si par un autre phénomène de matière noire et d’énergie sombre, il semble que l’expansion s’accélère).
En terme d’évolution de système, cela signifierait qu’au départ, l’Entropie aurait été nulle ou minimale puisqu’elle ne fait qu’augmenter, c-à-d que l’ordre y aurait été maximum (si on passe à l’analyse statistique) et donc que le système aurait contenu très peu d’informations. Pour la TGS, les sèmes, métasèmes, sémantèmes de base sont en quantité restreinte (info minimale) mais permettent d"approcher la totalité de la réalité mathématique et physique. Il y faut cependant cette interface entre signifiant et signifié, ce référent, sans qui, le signifié ne peut devenir signifiant. C’est bien là que se retrouve la logique trine ou trialectique de la TGS qui en fait toute son originalité. Mais d’après la TGS, au sein de ce cône divergeant d’entropie croissante, donc de désordre décroissant, se forme un cône convergeant de néguentropie croissante, donc d’ordre croissant. Il y a donc comme une semence mathématique ordonnée, contenant peu d’informations qui sur base d’un Référent, engendre une réalité physique qui se dégrade et contient de plus en plus d’informations et au sein de laquelle est fécondée, comme dans une matrice, une nouvelle semence physique qui, sur base dun Référent, engendre une réalité mathématique qui s’ordonne, s’éclaircit de plus en plus vers la Vérité. Un aller d’Alpha en Omega. Une évolution Esprit/Amour-Matière-Esprit/Amour et un Référent, Dieu.
Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur les 2 principes de la thermodynamique et sur l’Entropie
Pour rappel, le 2è principe de la thermodynamique est un principe d’évolution de l’entropie(l’entropie d’un système isolé ne peut que croître et cesse d’augmenter quand l’équilibre est atteint) alors que le 1er principe est un principe de conservation et d’équivalence (conservation de l’énergie d’un système isolé (comme on a également la loi de conservation de la matière de Lavoisier), transformation des diverses formes d’énergie l’une dans l’autre mais à somme constante ; équivalence entre chaleur et travail).
Pour Carnot, la chaleur n’est autre chose que la puissance motrice, ou plutôt, que le mouvement qui a changé de forme (c’est en fait le 1er principe de la thermodynamique auquel Joule arrivera en 1845. Rappelons aussi que c’est Clapeyron qui met en graphique le cycle d’une machine thermique, poursuivant par là l’oeuvre de Carnot et que c’est Mayer qui énonce également le premier principe sous la forme : lors de toute transformation, il y a conservation de l’énergie et plus généralement : au cours d’une transformation quelconque d’un système fermé, la variation de son énergie interne est égale à la quantité d’énergie échangée avec le milieu extérieur, sous forme de chaleur et sous forme de travail)
Donc Evolution de l’Entropie dans le 2è principe, Conservation de l’Energie dans le 1er principe.
Rendons à César ce qui est à César, la première formulation du 2è principe vient de Carnot en 1824, mais c’est Clausius qui étudie conjointement les 2 principes, finalise le 2è principe et introduit la notion d’Entropie et qui montre en 1854 que le 1er principe est un principe de conservation (de l’énergie) alors que le 2è principe est un principe d’évolution (de l’entropie).
Mais qu’est-ce que l’entropie ?
Ce 2è principe impose en fait une nouvelle condition : la présence d’une source froide en plus de la source chaude pour qu’une transformation soit réalisable ; il permet de prévoir dans quel sens va se produire cette évolution ; il établit l’irréversibilité des phénomènes physiques, en particulier lors des échanges thermiques. En effet, le 1er principe ne suffit pas pour imposer les conditions requises pour voir comment évolue un système donné, il faut ce 2è principe. Clausius l’a d’ailleurs formulé comme ceci : "la chaleur ne passe pas spontanément d’un corps froid à un corps chaud". Ce 2è principe est indissociable de la flèche du temps, c’est pourquoi la notion d’entropie est fondamentalement lié à la notion de temps.
En fait quand la vapeur agit par sa pression sur le piston d’un cylindre pour lui fournir le travail W, c’est la variation de volume dV qui est ce par quoi il faut multiplier la pression pour obtenir la valeur du travail échangé puisqu’on a dW=pdV. Mais si le travail est produit par la pression, dW=pdV, ne pourrait-on pas dire pense Clausius, que la chaleur est produite par la température et donc ne pourrait-on pas trouver une autre grandeur X qui relierait selon la même loi mathématique dW=pdV, la chaleur échangée, non à la pression mais à la température ? càd dQ=TdX. C’est parce que la vapeur est comprimée, elle a une certaine pression, qu’elle peut dégager du travail (elle fait varier le volume dW=pdV). De même, c’est parce qu’un corps est chaud, il a une certaine température, qu’il peut dégager de la chaleur. Clausius désigne par S cette grandeur qui est à la chaleur ce que V est au travail => dQ=TdS et il appelle cette grandeur Entropie. Donc, dW = p dV et dQ = T dS. De même donc que la pression p fait varier le Volume V et produit du Travail W, la température T fait varier l’Entropie S et produit de la Chaleur Q. Un corps comprimé à la pression p peut produire un travail W en augmentant son volume V. Un corps chauffé à la température T peut produire une quantité de chaleur Q en augmentant son Entropie S.
Commentaires Forum fermé