Proposition complémentaire B.L :

La réalité, en tant que domaine du réel, peut être rapprochée de ce qu’on a appelé les « objets Heisemberg », c’est à dire qu’ils existent, au niveau des informations que nous en avons, entre les « états virtuels » de l’idée d’une chose et son actualisation phénoménale en tant que vraie chose !
Comme dans le cas de la fonction d’onde et de la particule, il y a véritablement « intrication » des états sous lesquels nous percevons le réel. Ici aussi, cette intrication fusionne intimement les deux niveaux de réalité identifiés, mais nous ne connaissons qu’une seule des deux composantes à la fois ; il s’est donc produit l’équivalent de la « réduction du paquet d’ondes » en mécanique quantique.
C’est pourquoi nous ne voyons jamais plus qu’une facette représentative de la totalité du réel pur ; c’est une vision hologrammatique.
On peut également pour cette expérience de pensée (saisie intellectuelle de la réalité), évoquer des « sauts quantiques » entre les concepts « réel en soi » et « réel pour soi » ; notre esprit vagabond va de l’un à l’autre, de telle sorte que, dans la pratique, il y a finalement juxtaposition des occurrences !