Vent de Béna - Pentecôte 1991
par
J’ai noté dans ce N° :
- La lettre de Xavier et Anne (ci-dessous)
- La chronique de Béna
- Après le Golfe (note de Xavier sur le processus de transformation planétaire, la sagesse du jardinier et celle de la sage-femme)
- Liste des visiteurs de Béna et des nouveaux membres de l’association (non reproduite dans l’édition numérisée de 2020) ;
- Hasard et Providence : la quête de sens de Xavier serait-elle en voie d’aboutir ?
J.N. Maisonnier
Editorial
Chers amis de Béna,
Nous voici donc, comme chaque année depuis 21 ans, au rendez-vous de la Pentecôte pour vous donner des nouvelles de Béna et de votre Association. Nous avons voulu l’an passé, à l’occasion de notre vingtième anniversaire, prendre un nouveau départ. De fait, l’année 1990 a été fertile en évènements, d’abord dans l’ordre individuel avec le rétablissement de la santé d’Anne et le mariage d’Albert et Claire. Ensuite, avec le coup d’envoi de divers investissements destinés à assurer la survie économique des treize permanents de Béna. La chronique qui suit fait le point de ces divers chantiers dont l’ouverture doit beaucoup à votre générosité ; sachez bien que vous nous aidez à tenir dans une entreprise difficile, aussi téméraire que précaire, non seulement par votre aide matérielle, mais plus encore par tout ce que représente pour nous votre amitié confiante.
Mais s’est surtout confirmée l’an passé cette phase critique par laquelle se termine ce second millénaire. Nous ne sommes pas à Béna dans un sanctuaire à l’abri des retombées mais concernés solidairement par ces bouleversements et drames profonds de toute nature qui touchent tous les peuples et affectent tout particulièrement les jeunes générations. Mais la conscience d’un monde à naître et à sauver ne serait qu’un sinistre alibi si elle nous masquait ce prochain immédiat qui frappe chaque jour à notre porte et qu’il est en notre pouvoir de secourir. Cependant les détresses individuelles ne sont souvent que symptômes locaux d’une exigence universelle insatisfaite de justice sociale et de justesse naturelle qu’il est dans la vocation de l’Homme d’accomplir librement Partout, sous l’aiguillon de la souffrance, la pression croit appelant à la solution urgente de cette crise de son propre sens à découvrir que traverse collectivement l’Humanité. A cet égard, les pages qui suivent voudraient une fois de plus témoigner de l’espérance qui n’a cessé de guider et soutenir Béna.
A vous tous qui nous faites partager vos joies et vos épreuves, nous redisons notre plus fraternelle amitié. Ensemble tenons bon, tout a sens.
Xavier et Anne Sallantin
.../... Suite dans les documents ci-joints