Poster un commentaire à la suite de l’article...

vendredi 18 juin 2010
par  Bernard C

A propos des grandeurs fondamentales de la Physique

A la lumière de la Théorisation Générale du Sens de Xavier Sallantin
La Masse, le Temps et la Longueur (M,T et L) sont-elles les 3 grandeurs les plus fondamentales, les plus « naturelles » ? Quel intérêt y a t-il à adopter la Force F au lieu de la Masse ? Quel est le type et la mesure de la Grandeur (...)

En réponse à...

Logo de Bernard C
jeudi 23 décembre 2010 à 12h00 - par  Bernard C

Je redis l’importance que ce sujet a, pour moi, pour nous du groupe et aussi pour toi.C’est pourquoi j’avais passé beaucoup de temps à rédiger mon dossier « grandeurs fondamentales ». Pour plus de facilité je reprends ton texte et j’y ajoute mes commentaires.

Xavier a écrit : Le sapiens avec sa capacité d’abstraction et de réflexion dissocie les trois grandeurs L, F et T qui dans la réalité naturelle sont inséparablement intriquées. Nous avons l’intuition de l’Espace qui s’étend, du temps qui s’écoule et de la Force qui s’exerce mais ces grandeurs ne peuvent être saisies qu’à la faveur d’une action (interaction) de détection LFT.

Bernard : Je préfère parler d’interaction que d’action. Nous avons aussi trouvé que ces grandeurs scalaires TFL s’associaient 2 à 2 (LT, FL et FT) comme tu le dis plus loin pour évaluer espace-temps, énergie et quantité de mouvement.Mais dans le développement de ta logique trialectique c’est à leur caractéristique vectorielle que tu fais appel, C’est là qu’introduire la Force F à la place de la Masse M trouve plus particulièrement tout son sens : 3 grandeurs vectorielles à discriminer, fondement des 2 alternatives d’un choix.

Xavier a écrit : En se donnant une représentation vectorielle d’une grandeur on se donne déjà l’Espace L de l’étendue de sa flêche, le sens du temps qui distingue la tête de sa queue et l’intensité F de l’impulsion que définit son module. Un vecteur est donc déjà trivectoriel.

Bernard : Oui mais toute ta démonstration leur donne une mission différente, la formalisation selon la géométrie de Descartes (repère orthonormé) permet de bien les identifier comme différents mais aussi permet de bien les relier (complémentaires ) pour représenter une action, une interaction et son résultat.

Xavier a écrit : C’est pourquoi quand Einstein pose que le temps n’est qu’une quatrième dimension de l’Espace, je comprends qu’il conjoint une Espace trivectoriel et un Temps monovectoriel, pourquoi pas ? Mais comme il pose que cet Espace est courbe il postule implicitement une Force de courbure qu’il identifie à la gravité. Pourquoi insister sur LT et négliger FT, la quantité de mouvement. Dans les trois relations de Heisenberg part égale est faite à dL, dF et dT. Sans F, pas d’energie LF ou Mc2. On conçoit l’énergie du vide spatial mais on ne retient de ce vide que sa dimension L d’Espace et on escamote sa dimension F sans laquelle ce vide ne serait pas énergétique. On pose que ce vide fluctue ce qui introduit la composante temporelle ( la période) mais pour fluctuer il faut une Force
responsable de l’amplitude de l’oscillation.

Bernard : Je ne sais pas si nous en avions déjà parlé ensemble mais j’ai toujours abouti à ce même raisonnement et donc à la difficulté des scientifiques à adopter la force F pour préférer la Masse M. Pour moi l’adoption de M a permis toutes les avancées de la physique newtonienne et Einstein n’y renonce pas non plus dans sa relativité générale puisque son artifice sera d’introduire une courbure ….
J’ai proposé une analyse plus approfondie de l’intérêt d’adopter F comme tu l’as fait et qui a fini de me convaincre (dossier grandeurs fondamentales)

Xavier a écrit : Je médite sur la composition d’un ouvrage de synthèse sur la TGS où avant d’expliciter l’intrication LFT il faut expliquer que cette intrication est un accordage et donc qu’en amont de la notion de grandeur vectorielle il y a la notion d’accord.

Bernard : Tout à fait d’accord car c’est essentiel pour la compréhension de tout ton développement . L’explication de l’intrication est bien l’accordage sur un référent …qui devrait être, pour l’intrication TFL, h la Cte de Planck, (cte universelle au passage).
Mais pour généraliser le concept d’accord, LA CLE EST POUR MOI DE PARLER D’INTERACTION ET NON PAS D’ACTION.
C’est seulement ainsi que je réussis à introduire ton concept d’ACCORD. Il est le concept qui permet de traduire formaliser le résultat d’une interaction.
Il est référent d’une interaction aboutie : réussie (Accord, dans le sens de quelque chose de plus que les 2 parties en interaction, est obtenu) son opposé (désaccord) le référent d’une interaction non productrice. C’est tout le processus de la Création qui est là représenté.
La géométrisation de l’interaction permet de le visualiser sans ambiguïté. C’est elle qui naturellement positionne la « rencontre » préalable à l’interaction dynamique comme étant de nature TL. (le repère orthonormé TL – F – A).
Dans certains cas (conditions exceptionnelles dans le sens d’une faible probabilité) le résultat est une singularité (émergence). Alors les référents de ce type d’accord sont forcément particuliers.
Après c’est une chasse à ces référents (fondamentaux) qui est lancée et que tu vas chercher de façon géniale dans les orientations des vecteurs (fondamentaux) mais avec la difficulté de la référence L « espace » mesure ou L « espace » dimensionnel.

Xavier a écrit : Si des membres d’un collectif sont d’accord sur la notion d’accord, c’est donc qu’ils pourraient ne pas être d’accord. On ne peut dissocier la notion d’accord (ontologique) de cette liberté ontologique qui implique l’accord sur la notion de désaccord.

Bernard : OK pour indissociable mais quel référent les rend indissociables ? on touche là au fondement (alpha) et à l’aboutissement (oméga) de la création : l’accord parfait (Amour) … librement consenti.
Par ailleurs s’ils sont indissociables ontologiquement ils le sont aussi au niveau de l’accord d’ordre 1 (d° de liberté d’ordre 1 ), puis de l’accord d’ordre 2 (d° de liberté d’ordre 2 ) et ainsi de suite.
Tu nous enseignes que des accords sont asservis et d’autres consentis. Comment faire la différence si ce n’est sur le d° de liberté différent ? La discrimination est imposée par un référent prédéterminé ou bien c’est le réfèrent qui est choisi ?
La physique nous enseigne que les particules sont soumises au hasard pur dans leurs rencontres mouvements … d° de liberté (autonome) indéterminé.
La sémantique nous enseigne que, pour le sapiens-sapiens, trois d° de liberté sont acquis : liberté d’action, liberté d’abstraction (de pensée, d’opinion) et pour le collectif référent : libre arbitre ou liberté de choix . Ce sont ces d° de liberté que je vois s’actualiser avec les d° d’accord. La matière totalement asservie à des lois d’interaction aurait un d° de liberté d’ordre 0. La liberté (autonomie) d’action s’acquiert avec la vie et le d° d’accord (ou suraccord) d’ordre 3. ; La liberté d’abstraction avec l’accord - suraccord d’ordre 4 de la pensée.

Xavier a écrit : L’accord et le désaccord sont donc à la fois décidables et libres. Leur décidabilité au sein d’un collectif implique l’accord de ses membres sur un critère commun de discrimination de l’accord.et du désaccord. La liberté qu’ont ces membres de basculer côté accord ou côté désaccord est également postulée par la décidabilité

Bernard : Postulée oui mais à condition que la capacité de l’appliquer soit atteinte.

Xavier a écrit : C’est pourquoi je n’ai jamais été d’accord avec toi quand tu fais de la liberté une grandeur. Ces notions d’accord de désaccord et de liberté sont en amont des notions de grandeur L, T et F. ce sont des ontonotions. Les ontonotions d’ontograndeurs sont des essences qui s’actualisent et viennentà l’existence en tant que phénonotions de phénograndeurs vectorielles. L’accord sur ces ontonotions essentielles est de degré zéro. L’accord sur les phénonotions existentielles est de degré 1.

Bernard : Tu vois que toi aussi tu parles de phénonotions d’accord et de liberté et même de phénograndeurs mais vectorielles : tout à fait d’accord.

Une autre notion est essentielle. Ces « grandeurs » (onto et phéno) vectorielles sont pour moi toutes orientées avec le BIG BANG : D° d’Accords croissants, D° de libertés croissants (visant à atteindre l’accord parfait et la liberté totale) , TL expansion et F attraction (4 interactions) pour actualiser concrétiser.
La prise en référence des orientations inverses se fait au fur et à mesure de l’acquisition d’un d° de liberté supplémentaire indispensable pour en être capable.
Ex : la vie (issue de la matière) s’affranchit de la seule contrainte des forces d’attraction dans la matière en utilisant (se référant à) la rotation qui produit la force d’inertie centrifuge opposée (également un champ de force tant que persiste la rotation). La vie est dotée de la capacité de discriminer entre attraction (gravitation) et répulsion (séparation) centrifuge et elle choisit pour référent identitaire cette dernière, (indépendante du sens de rotation). Pour cela je m’appui sur les observations de la cellule vivante : séparation du milieu extérieur par une membrane et séparations lors de la reproduction : « division » (séparation de 1 en 2) puis autonomie cellulaire.
Mais je suis d’accord avec toi pour dire que si il y a besoin (efficacité d’encombrement par exemple, rapprochement dans l’espace d’éléments dont l’interaction prend signification …) pour les molécules de la vie de s’enrouler elles vont subir la rotation et le faire en se référant au SENS de rotation et comme il ne change pas ….La raison est peut-être aussi que dès qu’il y a positionnement moléculaire dans l’espace à 3 dimensions la rotation crée une force d’enroulement que tu qualifies de force de Coriolis ce qui me gène car la force de Coriolis s’applique à des systèmes en mouvement … (eau des siphon, vents entre haute et basse pression) et est alors différente selon que l’on est dans l’hémisphère Nord ou dans l’hémisphère Sud. …

Dans ta présentation de la lyre je te suggère (ce que j’ai essayé de faire précédemment) de placer les référents formels pour clarifier : un scalaire h de l’action-interaction (porté par le phénochamp scalaire… de Higgs ?) et les autres vectoriels orientés .
Alors la merveilleuse idée du miroir de la raison sautera immédiatement aux yeux, alors le suraccord n°4 de la pensée conscience devrait faire apparaître le référent orientation choisie d’exercice ou non de sa liberté (libre arbitre tout juste acquis) de choix entre l’accord croissant ou le désaccord croissant et non pas à mon sens le référent espace …
Et pour cela le choix du référent autorité est indispensable pour se positionner en inférieur qui sera soumis aux forces de la nature ou supérieur qui exercera son libre arbitre
MAIS je ne t’ai peut être pas encore convaincu…

J’ai fais un énorme travail avec mon module « grandeurs fondamentales » qui contient à mon sens les fondements de tous ces référents Le titre n’est peut-être pas bon mais les concepts abordés, il est impératif de les clarifier avant d’entrer dans ta Théorie globale qui donne sens à la « création de l’évolution » d’ALPHA en OMEGA.

Je vais approfondir mais me saute aux yeux de suite une symétrie : accord (A+) et désaccord (A-). (d’où mon idée de grandeur vectorielle) Sa violation doit donc exister = toutes les violations de symétrie du monde observable (concernant TFL) impliquent un accord (au dépend d’un désaccord ) sur un référent. ce n’est possible que si la symétrie accord-désaccord est ontologique Une autre symétrie m’apparaît relative à un accord asservi opposé à un accord consenti.

Pour moi la violation de cette symétrie est réalisée au stade de la pensée conscience dotée du libre arbitre (liberté de choix entre accord et désaccord).par la capacité de l’EH de discriminer entre supérieur (A+) et inférieur (A-) ( relation aux dimensions d’espace mais pas à l’espace expansion ou contraction J’ai précédemment posé la question du référent de la violation de cette symétrie ... Alors toute la nature serait toujours en violation de la symétrie d’accord-désaccord, mais étant interaction elle met en jeu les symétries +- T +-F et +-L ouvrant la voie à de nouvelles violations. Mais les violations de symétrie observées étant asservies (accord avec un référent) il n’y a donc pas de rupture de symétrie accord-désaccord.

Il est important de noter que toute violation implique une capacité de la réaliser : la vie capable de s’affranchir de la gravité (force gravitationnelle) L’expansion (force de l’énergie sombre ) n’est que la symétrie de la contraction gravitationnelle .. elle n’est pas sa violation. Sa violation nécessite une capacité d’abstraction qui est réalisée au stade de la pensée. Toute violation implique un accord avec un référent.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.