Le réel quantique (Lothar Schäfer)
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La base du monde matérielle est non matérielle...
Les électrons sont des ondes de probabilités (formes mathématiques de vecteurs d’états), qui ne transportent ni énergie, ni matière, mais seulement de l’information, après numérisation par un cerveau pensant.
Ces ondes constituent la face invisible du cosmos ; l’ordre visible est déterminé par les interférences de ces ondes avec des molécules (chambre à bulles).
Le « Réel quantique », doit être considéré comme une totalité invisible et indivisible, en vertu du principe de non-séparabilité, ou plus positivement « d’implixité », par suite de la capacité des particules élémentaires de s’influencer l’une l’autre, sans délai et à travers de longues distances (expérience d’Aspect). Ce principe se double de celui de non-localité. (Ne pas perdre de vue qu’il s’agit ici de l’espace abstrait, celui des vecteurs d’états où il y a superpositions d’états corrélés ).
Cette indivisibilité du réel (continuum) inclut notre propre conscience humaine, qui joue ainsi un rôle d’agent effectif de l’Univers.
John Polkinghorn parle d’une véritable « causalité par information ». Il écrit : « Dans certaines circonstances une entité quantique change son comportement d’information sur son état ».
En cas d’absence de causalité, la ligne de démarcation s’efface entre le Naturel et le Surnaturel, entre le Physique et le Métaphysique et surtout entre le Mental et le Matériel.
La réalité quantique est une réalité transcendante ; elle va au delà de notre expérience directe. Elle ne peut être approchée que par notre intuition, et plus généralement par la dimension de la Foi.
Nous pouvons donc dire par induction, que la nature des particules élémentaires de notre Univers ressemble à un Esprit ! Eddington écris : « L’univers a la nature d’une pensée et d’une sensation, dans un Esprit Cosmique ».
Ainsi dans les sauts quantiques, « les systèmes agissent spontanément . Un esprit est la seule chose que nous connaissons qui puisse agir de cette façon ».
On peut dire qu’à ce niveau des particules élémentaires, ce sont des entités métaphysiques qui sont à la base des conceptions de nature physique et permettent à nos états mentaux de devenir des états matériels.
C’est ainsi que l’on peut également dire : « Le Verbe s’est fait Chair » !
Lothar Schäfer conclut que « la réalité première n’est pas une grande masse (matérielle), mais une grande Conscience » (une vaste Pensée).
En ce qui concerne l’Evolution Biologique :
A la base de la Vie, il y a l’évolution moléculaire, or ces molécules doivent être considérées comme des systèmes quantiques, donc sujets aux sauts quantiques, qui en modifient leurs états. Ce sont les gènes qui sont les facteurs de ces changements.
Le monde matériel (visible à nos sens) résulte de l’Actualisation, sous formes de phénomènes réels, d’un ensemble d’états virtuels (appelés aussi états vides).
« Les états virtuels sont des « objets Heisenberg » (mathématiques), qui existent entre l’idée d’une chose et la vraie chose ».
Il faut distinguer deux types de sauts quantiques : simulés (hasard quantique) et spontanés (hasard naturel) !
Le hasard naturel peut mener n’importe où, tandis que le hasard quantique mène seulement à un autre état qui peut être défini !
Conclusions :
S’il est encore possible de rapprocher, la surface visible des choses, de la physique de Newton et de la biologie de Darwin, il faut aussi pour avoir une vue complète de la réalité, prendre en compte les propriétés quantiques de ces mécanistes tant physiques que biologiques.
Dés le niveau le plus élémentaire des particules quantiques, jusqu’au niveau divin du Réel, c’est l’éruption de la Conscience dans le monde matériel, qui est le moteur de l’évolution biologique .
Que le Réel ait la nature d’une totalité indivisible, ne signifie pas qu’elle soit sans « structure ». Le Réel a la structure des états cohérents virtuels qui sont sa nature, et où les objets individués sont visibles par actualisation sous formes d’événements phénoménaux.
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