Quelques réflexions sur le marquage unitaire, le comptage et le décompte de ces marquages, et leur différentes modalités

samedi 13 novembre 2004
par  Jacques M

Supposons donné un espace, formalisé par un ruban transparent d’épaisseur nulle, de largeur unitaire (définissant une unité spatiale quelconque) et de longueur aussi grande que l’on veut, modélisée par une succession de cases unitaires.

Supposons donné un temps, c’est à dire une succession continue d’instants, se traduisant par le déroulement du ruban transparent devant un mécanisme marqueur. Le ruban progresse d’une case à chaque instant. (...)


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Marquage unitaire
Marquage unitaire (Aout 2005)

Commentaires  Forum fermé

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mercredi 17 novembre 2004 à 14h17 - par  Eric LOMBARD

Il ressort, à mon avis, de l’intéressante réflexion de Jacques Malbrancke,
que l’élément déterminant est ..."l’intensité de l’action", qui est
principalement d’ordre qualitative, alors que la convention de marquage en
noir d’une action dépassant un seuil arbitraire (goutte d’eau prononcée)
permet une mesure de comptage d’ordre quantitative.
En dessous de ce seuil, la computation des cases simplement humidifiées est
impossible, sauf à convenir que l’on compte l’ensemble des cases du ruban
non marquées de noir. Nous sommes dans la situation "être ou ne pas être"
(noir ou blanc, mais le gris n’est pas identifiable).

La notion de "Quantum", que ce soit unité spatiale d’un ruban transparent
(réalité virtuelle), ou unité de temps définie par l’instant, représente
l’unité de mesure quantitative, mais c’est le "Qualé" (au pluriel, des
qualia), qui mesure l’échelle des valeurs qualitatives.
En fait, si nous faisons abstraction de notre vision "noosphérique", pour
imaginer une vision purement "végétative" (animale ou végétale), ne subsiste
que le "Continuum" d’action, décomposé par nous, intellectuellement, en
tranches de vie, spatiales ou temporelles, mues par une "Force", qui nous
permet d’y distinguer les lieux et les moments.

Comment définir les "bases de communication" entre un émetteur et le
marqueur qui recueille le message à transmettre ?
Il nous faut au préalable "construire" la nécéssité d’un échange avec un
autre homme, pour établir une liaison sur un même mode de pensée. Cette
structuration de la communication (mise en commun) découle d’un "accordage"
d’ordre culturelle, à plusieurs niveaux, en particulier sur le plan du
langage, avec un apprentissage progressif des rapports entre signifiant et
signifié.

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mercredi 17 novembre 2004 à 20h26 - par  Jean-Nicolas

J’aime bien ton histoire, Jacques. Dans ta dernière phrase : "Si le sens de déroulement du ruban s’inverse, le marqueur ne s’en apercevra pas", tu admet que le marqueur est aussi un lecteur. Pourquoi pas. Et effectivement dans le second cas il est capable de distinguer trois choses (noir, blanc, rien) alors que dans le premier cas il n’en distingue que deux (noir, rien) et il ne peut détecter une inversion du sens du ruban que s’il lit une case déjà marqué en noir (mais avant celà, il est possible que le sens se soit inversé un nombre impair de fois !).

mardi 11 janvier 2005 à 23h29

Jacques, après la lecture de ton article je me suis lancé dans une modélisation du marquage d’un ruban en utilisant une programation en "logo" un langage qui permet d’animer et de visualiser des enchainements multiples d’actions émémentaires en faisant varier des paramètres. J’ai installé une première version sur mon site :

http://www.maisonnier.com/jn/logo/ruban.html

Je vous invite à aller tester ce "jeu" pour me dire d’une part s’il fonctionne depuis votre ordinateur, et d’autre part si ce genre de modélisation peut nous aider dans nos investigations.

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