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vendredi 12 mars 2010
par  Jacques M

Le passage de la numérotation (ordinale) à la numération (quantitative)

En reprenant l’image du ruban d’enregistrement d’informations unitaires qu’il avait présenté en 2008 (Article N° 155) , Jacques M. prolonge sa réflexion et la soumet aux membres du Groupe Béna dans le document ci-joint (exposé en réunion le 12 (...)

En réponse à...

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vendredi 26 mars 2010 à 19h00 - par  Alain BRUYERE

Je prends enfin un peu de temps pour te répondre Jacques et aussi pour vous faire part de mes réflexions.

Je trouve ton document, Jacques, assez clair par rapport aux explications et j’en aurais pour plusieurs heures à exprimer toutes les réflexions que ce sujet m’inspire depuis que j’ai creusé la pensée de Xavier que je remercie encore infiniment au passage pour tout ce qu’il m’a fait découvrir depuis 2002. Donc je vais essayer d’être concis.

Je vais d’abord 1) rappeler ma position qui date d’ il y a déjà quelques années en me basant sur l’approche de Xavier ; ensuite 2) je donnerai mon point de vue quant à tes remarques en bas de pages 1 et 2 ; 3) je donnerai une remarque sur les notions ORTHOS / PARAS et PROS / ANTIS que Xavier a utilisées dans des documents précédents.

1
Dans la protosphère, on ne peut distinguer le 0 du I, ou le flip du flop, càd un déplacement dans _l’espace temporel_ selon le sens occurrent d’un déplacement selon le sens désoccurrent, bref le déplacement dans l’espace temporel selon l’évolution thermodynamique telle que nous la connaissons n’imprègne pas les particules élémentaires de la protosphère. On ne peut donc pas faire d’arithmétique dans la protosphère puisque les positions temporelles du 0 et du I sont indéterminées. On ne sait pas ce qui est I et ce qui est 0, càd qu’on ne sait pas quand il faut compter la particule pour 0 et quand il faut la compter pour I.

Mais grâce au fait que le 0 et le I existent bel et bien et se manifestent dans cette protosphère (on n’est plus dans l’ontosphère) et grâce au fait qu’une polarisation apparaît et permet à certaines particules élémentaires de cette protosphère de distinguer justement ce 0 et ce I dans le temps, càd les 2 sens de l’espace temporel, certaines de ces particules vont choisir le sens occurrent lié à l’espace temporel (sens croissant d’écoulement du temps thermodynamique) pour engendrer la cosmosphère ou nucléosphère. Il y a donc 2 valeurs possibles arithmétiques 0 et 1 pour chacune de ces particules polarisées privilégiées de la protosphère.

Dans la nucléosphère, on peut distinguer le 0 du I, càd un déplacement dans l’espace temps, mais on ne peut pas distinguer le 0I du I0, càd un déplacement dans _l’espace physique_ selon le sens avant (ceci pouvant être devant, vers la droite ou vers le haut, c’est choux vert et vert choux) d’un déplacement dans l’espace physique selon le sens arrière (ceci pouvant être derrière, vers la gauche ou vers le bas, à nouveau choux vert et vert choux), bref le déplacement dans l’espace physique selon l’évolution cosmique telle que nous la connaissons n’imprègne pas les particules de la nucléoshpère. On peut grouper plusieurs particules en un ensemble, càd qu’on peut compter celles qui sont I et celles qui sont 0, et le N° pour celles qui comptent pour I, à la fin du comptage devient, le nombre de particules I que l’on compte. On peut donc commencer à faire de l’arithmétique dans la nucléosphère mais puisque les positions physiques sont indéterminées, ces positions ont toutes la même valeur càd que dans II, les deux I ont la même valeur et donc par ex. I=1, II=2, III=3, I0I0I0=3, IIII=4, II00II=4, 0=0, I0=1, 0I=1, I00=1, I0I0=2 etc ….donc si on prend 6 particules, il y a donc 7 valeurs possibles arithmétiques de 0 à 6 que l’on obtient en faisant la somme des I, pour le regroupement de ces 6 particules. On voit qu’il y a énormément de redondance/d’équivocité puisqu’on peut former plusieurs groupes qui ont la même valeur arithmétique en ce qui concerne leur somme. On est ici dans le cas de ton ruban chronologique de la nucléosphère, Jacques.

Mais grâce au fait qu’on peut distinguer le 0 du I et grâce au fait qu’une polarisation apparaît qui permet à certaines particules de la nucléosphère de distinguer les 2 sens de l’espace physique (à nouveau devant-derrière ou gauche-droite ou haut-bas, c’est kif kif), certaines de ces particules vont choisir le sens avant lié à l’espace physique (sens croissant de l’expansion de l’espace physique) pour engendrer la biosphère.

Dans la biosphère, on peut distinguer le 0I du I0, car on peut distinguer la gauche de la droite ou le devant du derrière ou le bas du haut, càd qu’on peut se répérer dans l’espace (qu’il soit à 1, 2 ou 3 dimensions) donc on peut commencer l’arithmétique en calculant 0I = 1 et I0 = 2 (en donnant à chaque digit comme poids celui de son rang ou de son ordre dans le décompte et en faisant la somme) mais on ne peut pas distinguer un déplacement dans les niveaux d’abstraction selon le sens croissant d’un déplacement dans les niveaux d’abstraction selon le sens décroissant bref le déplacement dans _l’espace conceptuel_ selon l’évolution du cerveau telle que nous la connaissons n’imprègne pas les particules de la biosphère. Donc dans cette biosphère, le poids des différents I dans le groupement IIIIII sera pour chacun celui de son rang ou de sa position, donc on aura pour toutes les valeurs de 000000 à IIIIII, 22 valeurs de 0 à 21 car IIIIII=6+5+4+3+2+1=21 et 000000=0. On voit qu’il y a encore de la redondance/équivocité puisqu’on peut former plusieurs groupes qui ont la même valeur arithmétique mais cependant cette redondance est moindre que dans la nucléoshpère car là on avait 7 valeurs différentes pour 64 combinaisons alors qu’ici on en a 22. On est ici dans le cas de ton ruban positionnel de la biosphère, Jacques.

Mais grâce au fait qu’on peut distinguer le 1 du 2 (on distingue le 0I du I0 et le fait que le I est en position 1 dans 0I et en position 2 dans I0) et grâce au fait qu’une polarisation apparaît qui permet à certaines particules de la biosphère de distinguer les 2 sens de l’espace conceptuel, certaines de ces particules vont choisir le sens croissant lié à l’espace conceptuel (sens croissant de la génération de l’espace conceptuel) pour engendre la noosphère

Dans la noosphère, on peut distinguer nonseulement le fait que dans la suite IIIIII, certains I sont à gauche et d’autres à droites, que ceux qui sont à gauche ont un positionnement/rang supérieur à ceux de droites mais encore qu’il faut un dernier critère de filtrage ou de débogage pour lever l’équivocité qui est encore présente, donc il faut pouvoir voyager dans les niveaux d’abstraction pour utiliser le rang/la position du I non pas comme argument direct mais comme argument d’un argument, donc non pas comme 1*1, 2*1, 3*1, 4*1, 5*1, 6*1 mais comme 2**(1-1), 2**(2-1), 2**(3-1), 2**(4-1), 2**(5-1), 2**(6-1), donc on peut commencer l’arithmétique en calculant 00I = 1 et 100 = 4 et plus 3 comme dans la biosphère (en donnant à chaque digit comme poids, non plus celui de son rang, mais 2 exposant celui de son rang et en faisant la somme). On obtient alors 64 valeurs différentes et on a une arithmétique univoque, la seule qui permette aux esprits humains mais aussi aux ordinateurs de se comprendre sans équivoque. Cette noosphère permet à l’homme d’advenir, lui qui est alors polarisé selon

*

l’ « occurrence » de l’espace temporel : croissance d’entropie
liée au temps thermodynamique qui est occurrent, qui "s’occurre"

*

la « croissance » de l’espace physique : expansion de l’univers
liée à l’espace physique qui "s’étend"

*

la « générescence » de l’espace conceptuel : montée dans les
niveaux d’abstraction liée à la pensée humaine qui "s’élève"

2.

Pour reprendre ta remarque en bas de page 1, je pense que si, pour le temps, tu fais la distinction entre la succession ordonnée des instants liée à l’écoulement du temps dans la nucléosphère et la notion de durée temporelle qui serait propre à l’être humain dans la noosphère, tu dois faire pareil pour l’espace, càd que pour l’espace, ce serait dans la biosphère que l’on peut faire la distinction entre la succession ordonnée de positions liée à l’étalement de l’espace et la notion de distance spatiale qui serait propre à l’être humain dans la noosphère. Je vois cependant un problème à cette vision et à propos de la façon dont tu envisages dimension spatiale dans ta remarque en bas de page2.
Je pense que si tu mets la durée temporelle au niveau de la noosphère, c’est bien la dimension spatiale que tu dois mettre au niveau de la noosphère mais pas dimension au sens où tu l’exprimes dans cette remarque en bas de page 2, (où tu sembles indiquer que là, dimension signifie justement contenant/contenu et niveaux d’abstraction càd ce que moi j’appelle l’espace conceptuel), mais dimension au sens distance. En effet pour être cohérent, il me semble que si tu mets durée temporelle dans la noosphère, distance spatiale doit être aussi dans la noosphère. Or je pense que dans la noosphère c’est bien la notion de dimension au sens niveau d’abstraction/contenant-contenu : génération/dégénération et pas dimension au sens distance qui doit être dans la noosphère. => il y a là un problème !!!

Je pense donc pour le résoudre qu’il faut que les 2 notions de durée temporelle et de distance spatiale soient résolues dans la biosphère. Dans mon exposé en 1 ci-dessus, je ne parle que de distance spatiale dans la biosphère qui permet le positionnement, le I N°6 à gauche est distant du I N°1 à droite de 6 unités (quelles que soient ces unités). Etant donné que tout déplacement prend un certain temps, je crois que la notion de durée pour aller du N°1 au N°6 pourrait être reprise à ce niveau.

3.
Dans des documents précédents mais plus dans le dernier apparemment, Xavier avait introduit 2 niveaux de discrimination ; l’un relative aux ORTHOS et aux PARAS, l’autre aux PROS et ANTIS. Il prend comme exemple le vote. Je pense qu’il manque, même si cette introduction des ORTHOS / PARAS, et PROS / ANTIS complexifie la théorie, un niveau de discrimination ; qu’on mette ce 3è niveau entre les 2 discriminations ORTHOS / PARAS et PROS / ANTIS ou après n’a pas tellement d’importance car il s’agit d’une question de terminologie mais sur le principe même d’un niveau intermédiaire ou supplémentaire, il y a bien une différence, car selon moi, le niveau manquant que j’appelerais les OK et les NOK est celui justement du référent ; voyons cela en exemple :

En effet, dans le cas du vote, il y a d’abord

1.

une discrimination entre ceux qui acceptent le principe du vote ou
qui prennent le parti pour voter (ORTHOS) et ceux qui le refusent
qui prenne le parti pour ne pas voter (PARAS)

2.

parmi ceux qui acceptent le principe du vote (ORTHOS), une
discrimination entre ceux qui acceptent que voter bleu veut dire « 
oui » à la mesure qui est proposée au vote (OKS) et voter rouge
veut dire « non » à la mesure qui est proposée au vote (NOKS) et ceux
qui n’acceptent pas cette convention ;
c’est donc ici que j’introduis ce niveau intermédiaire sur le référent

3.

parmi ceux qui acceptent cette convention (OK), une discrimination
entre ceux qui votent bleu donc « oui » (PROS) et ceux qui vote
rouge donc « non » (ANTIS)

Si on prend l’exemple du passage d’un carrefour dans le code de la route, il y a d’abord,

1.

une discrimination entre ceux qui acceptent le principe des
couleurs pour les feux (ORTHOS) et ceux qui ne l’acceptent pas (PARAS)

2.

parmi ceux qui acceptent le principe des couleurs (ORTHOS), une
discrimination entre ceux qui acceptent que vert veut dire « on
peut passer » et rouge, « on ne peut pas passer » (OKS) et ceux
qui n’acceptent pas cette référence conventionnellement (NOKS)

3.

parmi les (OKS) une discrimination entre ceux qui respectent et
traversent le carrefour quand le feu est vert et ne traversent pas
quand le feu est rouge (PROS) et ceux qui ne respectent pas et
traversent quand le feu est rouge (ANTIS)

Voilà, bonne lecture à tous et bon we

Alain

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