Propriétés du codage trichrome

vendredi 25 janvier 2013
par  J. Nicolas MAISONNIER

Depuis plusieurs années Xavier Sallantin utilise les trois couleurs primaires, non seulement pour illustrer ses propos, mais aussi pour comprendre la logique du tiers référent (intrication de trois termes) et la comparer à la logique du tiers exclu (noir ou blanc).
En rédigeant en 2012 le Traité de l’Univers, il va plus loin, en prêtant à la nature une utilisation de la trichromie pour coder ses créations (êtres quantiques, puis nucléaires et biologiques) ; Il tente de faire de la trichromie un véritable système de numération.

Voici ce qu’il m’a écrit le 16 janvier 2013 :
"Ce qui m’intéresserait c’est de savoir si cette trichromie est spécifique du spectre de la lumière blanche ou si c’est un accord avec des harmoniques qui se répercutent dans toute la gamme des rayonnements électromagnétique comme un accord musical d’octave en octave. Autrement dit , y a-t-il des harmoniques du Blanc que l’on peut calculer, synthèse additive des harmoniques du Bleu, du Rouge et du vert primaire ? J’aimerais avoir la traduction en système d’Unités de Planck des fréquences codées par 0000FF ou autres. Et savoir si la vertu prêtée à leur synthèse blanche est strictement anthropomorphe ou si elle se caractérise numériquement, notamment si cette progression harmonique s’articule sur les puissances de 3 comme dans le théorème du nabatéen. Voilà un chantier essentiel pour ma thèse que cette généralisation de la trichromie."

C’est en vue de répondre à ces questions que j’ai débuté ce chantier et que je publie ici un premier travail sur la lumière en terme d’addition de trois ondes sinusoïdales.

Les longueurs d’ondes du Rouge, du Vert, et du Bleu étant différentes, l’onde résultante n’est pas sinusoïdale, et comme elles ne sont pas dans un rapport simple (par exemple 1 , 2, 4 comme les octaves musicales*), la période résultante peut être très grande (c’est mathématiquement le PPCM des trois).

Exemple : R = 680 nm, V= 545 nm, B = 440 nm -----> Période du Blanc résultant = 815320 nm !

* Le spectre musical s’étend sur une dizaine d’octave, le spectre visible dépasse à peine une octave.

Visiblement notre oeil n’est pas un oscilloscope. J’ai l’impression qu’il ne détecte que l’enveloppe de l’onde résultante et comme la distance entre ces ventres dépasse 2 ou 3 fois la longueur d’onde du Rouge , soit 1400 à 2100 nm, il ne voit rien... et déclare que c’est du blanc ???

J’ai tenté de détecter des rapports en puissance de trois, ou en nombres premiers entre les périodes ou les fréquences de R, V et B ... et de tester la composition .... sans résultats probants pour l’instant.

Peut être faut-il calculer en unité de Planck .... ?? Je vais continuer, bravant ma peur que la vision trichrome soit plus de l’ordre de la chimie de notre rétine que de celui des ondes électromagnétiques.


Documents joints

La trichromie et la lumière blanche
Fichier Excel