A propos des grandeurs fondamentales de la Physique

vendredi 18 juin 2010
par  Bernard C

A la lumière de la Théorisation Générale du Sens de Xavier Sallantin

La Masse, le Temps et la Longueur (M,T et L) sont-elles les 3 grandeurs les plus fondamentales, les plus « naturelles » ? Quel intérêt y a t-il à adopter la Force F au lieu de la Masse ? Quel est le type et la mesure de la Grandeur "Accord". Faut-il introduire aussi une mesure de la Liberté ? Telles sont les questions abordées dans ce document préliminaire adressé aux membres du Groupe Béna en juin 2010. Il fera l’objet d’une présentation et d’une discussion lors d’une prochaine réunion.


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Lyre 1 et Lyre 2
Deux schémas de Xavier illustrant la Symphonie de l4univers retouchés par Bernard

Commentaires

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mercredi 22 décembre 2010 à 12h00 - par  Bernard C

Xavier bonsoir

Je souhaite que tu accordes beaucoup d’attention à mes investigations en n’essayant de ne pas t’irriter de suite car je vais te contredire sur certains points.
Je cogite en continu sur ton analogie musicale. C’est celle qui me parle le mieux avec des diapasons communicant les référents , moi qui soutiens l’idée que les messagers sont les ondes-particules sans masse : bosons et photons caractérisés par une fréquence spécifique, véritable diapason.

1 - Les positionnements des murs de Planck et Boltzmann : OK

2 - l’économie occurrente et la symphonie récurrente : OK , dans un projet l’info (programme retroplaning) nécessaire à sa réalisation est donnée en connaissant la finalité du projet.

3 - les émergences phénosphère (manifestation ) et ethosphère (vérité =connaissance de Toute l’information nécessaire à la compréhension..) : OK, je pourrais même dire qu’il y aurait 2 BB l’un, passé, crée la manifestation et irradie tout l’univers observable ; l’autre, à venir, délivre la vérité et irradie tout l’Univers.
4 - les 7 sphères emboitées : OK

5- le miroir de la raison créé par la pensée conscience : super OK

En cherchant à positionner tous les référents je tombe sur plusieurs difficultés :

1 - L, espace et pesanteur pour la pensée conscience ne colle pas : ce n’est pas l’expansion et la contraction qui est critère référent de la pensée- conscience mais c’est le supérieur (domination) et l’inférieur (soumission), c’est le critère A Accord, niveau d’accord, qui est le référent.
Alors que faire de L ? J e ne peux que conclure, en accord avec le concept d’espace temps à 4 dimensions, que c’est le couple TL qui est référent de la nucléosphère : temps thermo entropie croissante et expansion d’espace (confirmé mais il n’y a pas si longtemps ).

2 - le miroir ne fonctionne pas dans ton schéma.

En face de la biosphère, de référent F, je devrais trouver l’écosphère de la fraternité ( F accueil-rejet)

Et en face de la nucléosphère, je devrais trouver une sphère de référent TL et c’est là que je fais intervenir la résurrection du Christ qui libère de la mort c’est à dire qui affranchi de la contrainte de l’espace temps-entropie croissante pour poursuivre la croissance de la néguentropie.

Je positionne ainsi un accord sur une Liberté Universelle.

Alors où positionner l’accord sur une autorité Universelle ? Une seule place possible, dans la noosphhère, avec l’argument que la conscience des référents de discrimination implique la conscience d’une autorité normative.

Je positionne aussi dans cette noosphère le libre arbitre indissociable qui donne la liberté de choix (B)entre les 2 termes de chaque discrimination, e. Mais aussi de distinguer les accords asservis des accords consentis-choisis ; par exemple, le choix de l’autorité normative.

Mon schéma joint (à l’article ci(dessus) donne des indications complémentaires cohérentes

Bien sûr ce n’est pas parce que je pousse jusqu’au bout la recherche de cohérence entre tous tes concepts que j’ai raison. Amicalement ; Bernard

NB : Le besoin fondamental d’une autorité référente a généré des autorités immanentes multiples, emboîtées (clan territoire …) avec une évolution marquante un partage des pouvoirs entre le matériel et le spirituel (les esprits). A un stade plus avancé le pouvoir, plus ou moins unifié, de droit divin a fait fureur en démontrant son efficacité.
La logique de l’évolution telle que la comprend XS conduit à imaginer une autorité transcendante, transcendant toutes les autorités immanentes : le Dieu des monothéistes.
Ce positionnement en fait un très bon candidat pour une autorité universelle mais le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas le cas car, mais ce n’est pas rien, partagé par seulement les 3 religions dites du « Livre ».
Il faut dire que l’efficacité de la plupart des autorités immanentes susceptibles d’utiliser la force physique y est largement pour quelque chose. Le pire étant bien sûr de se servir de l’intransigeance prêtée à l’autorité transcendante.
Comment s’en sortir ? Vers quelles étapes devrait-on se diriger ?
Que les 3 autorités, immanentes à vocation spirituelle, des religions du Livre s’accordent ?
Que les autorités immanentes à vocation d’organiser la vie matérielle s’accordent sur une autorité régulatrice dont l’ONU est l’amorce..

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jeudi 23 décembre 2010 à 12h00 - par  Bernard C

Je redis l’importance que ce sujet a, pour moi, pour nous du groupe et aussi pour toi.C’est pourquoi j’avais passé beaucoup de temps à rédiger mon dossier « grandeurs fondamentales ». Pour plus de facilité je reprends ton texte et j’y ajoute mes commentaires.

Xavier a écrit : Le sapiens avec sa capacité d’abstraction et de réflexion dissocie les trois grandeurs L, F et T qui dans la réalité naturelle sont inséparablement intriquées. Nous avons l’intuition de l’Espace qui s’étend, du temps qui s’écoule et de la Force qui s’exerce mais ces grandeurs ne peuvent être saisies qu’à la faveur d’une action (interaction) de détection LFT.

Bernard : Je préfère parler d’interaction que d’action. Nous avons aussi trouvé que ces grandeurs scalaires TFL s’associaient 2 à 2 (LT, FL et FT) comme tu le dis plus loin pour évaluer espace-temps, énergie et quantité de mouvement.Mais dans le développement de ta logique trialectique c’est à leur caractéristique vectorielle que tu fais appel, C’est là qu’introduire la Force F à la place de la Masse M trouve plus particulièrement tout son sens : 3 grandeurs vectorielles à discriminer, fondement des 2 alternatives d’un choix.

Xavier a écrit : En se donnant une représentation vectorielle d’une grandeur on se donne déjà l’Espace L de l’étendue de sa flêche, le sens du temps qui distingue la tête de sa queue et l’intensité F de l’impulsion que définit son module. Un vecteur est donc déjà trivectoriel.

Bernard : Oui mais toute ta démonstration leur donne une mission différente, la formalisation selon la géométrie de Descartes (repère orthonormé) permet de bien les identifier comme différents mais aussi permet de bien les relier (complémentaires ) pour représenter une action, une interaction et son résultat.

Xavier a écrit : C’est pourquoi quand Einstein pose que le temps n’est qu’une quatrième dimension de l’Espace, je comprends qu’il conjoint une Espace trivectoriel et un Temps monovectoriel, pourquoi pas ? Mais comme il pose que cet Espace est courbe il postule implicitement une Force de courbure qu’il identifie à la gravité. Pourquoi insister sur LT et négliger FT, la quantité de mouvement. Dans les trois relations de Heisenberg part égale est faite à dL, dF et dT. Sans F, pas d’energie LF ou Mc2. On conçoit l’énergie du vide spatial mais on ne retient de ce vide que sa dimension L d’Espace et on escamote sa dimension F sans laquelle ce vide ne serait pas énergétique. On pose que ce vide fluctue ce qui introduit la composante temporelle ( la période) mais pour fluctuer il faut une Force
responsable de l’amplitude de l’oscillation.

Bernard : Je ne sais pas si nous en avions déjà parlé ensemble mais j’ai toujours abouti à ce même raisonnement et donc à la difficulté des scientifiques à adopter la force F pour préférer la Masse M. Pour moi l’adoption de M a permis toutes les avancées de la physique newtonienne et Einstein n’y renonce pas non plus dans sa relativité générale puisque son artifice sera d’introduire une courbure ….
J’ai proposé une analyse plus approfondie de l’intérêt d’adopter F comme tu l’as fait et qui a fini de me convaincre (dossier grandeurs fondamentales)

Xavier a écrit : Je médite sur la composition d’un ouvrage de synthèse sur la TGS où avant d’expliciter l’intrication LFT il faut expliquer que cette intrication est un accordage et donc qu’en amont de la notion de grandeur vectorielle il y a la notion d’accord.

Bernard : Tout à fait d’accord car c’est essentiel pour la compréhension de tout ton développement . L’explication de l’intrication est bien l’accordage sur un référent …qui devrait être, pour l’intrication TFL, h la Cte de Planck, (cte universelle au passage).
Mais pour généraliser le concept d’accord, LA CLE EST POUR MOI DE PARLER D’INTERACTION ET NON PAS D’ACTION.
C’est seulement ainsi que je réussis à introduire ton concept d’ACCORD. Il est le concept qui permet de traduire formaliser le résultat d’une interaction.
Il est référent d’une interaction aboutie : réussie (Accord, dans le sens de quelque chose de plus que les 2 parties en interaction, est obtenu) son opposé (désaccord) le référent d’une interaction non productrice. C’est tout le processus de la Création qui est là représenté.
La géométrisation de l’interaction permet de le visualiser sans ambiguïté. C’est elle qui naturellement positionne la « rencontre » préalable à l’interaction dynamique comme étant de nature TL. (le repère orthonormé TL – F – A).
Dans certains cas (conditions exceptionnelles dans le sens d’une faible probabilité) le résultat est une singularité (émergence). Alors les référents de ce type d’accord sont forcément particuliers.
Après c’est une chasse à ces référents (fondamentaux) qui est lancée et que tu vas chercher de façon géniale dans les orientations des vecteurs (fondamentaux) mais avec la difficulté de la référence L « espace » mesure ou L « espace » dimensionnel.

Xavier a écrit : Si des membres d’un collectif sont d’accord sur la notion d’accord, c’est donc qu’ils pourraient ne pas être d’accord. On ne peut dissocier la notion d’accord (ontologique) de cette liberté ontologique qui implique l’accord sur la notion de désaccord.

Bernard : OK pour indissociable mais quel référent les rend indissociables ? on touche là au fondement (alpha) et à l’aboutissement (oméga) de la création : l’accord parfait (Amour) … librement consenti.
Par ailleurs s’ils sont indissociables ontologiquement ils le sont aussi au niveau de l’accord d’ordre 1 (d° de liberté d’ordre 1 ), puis de l’accord d’ordre 2 (d° de liberté d’ordre 2 ) et ainsi de suite.
Tu nous enseignes que des accords sont asservis et d’autres consentis. Comment faire la différence si ce n’est sur le d° de liberté différent ? La discrimination est imposée par un référent prédéterminé ou bien c’est le réfèrent qui est choisi ?
La physique nous enseigne que les particules sont soumises au hasard pur dans leurs rencontres mouvements … d° de liberté (autonome) indéterminé.
La sémantique nous enseigne que, pour le sapiens-sapiens, trois d° de liberté sont acquis : liberté d’action, liberté d’abstraction (de pensée, d’opinion) et pour le collectif référent : libre arbitre ou liberté de choix . Ce sont ces d° de liberté que je vois s’actualiser avec les d° d’accord. La matière totalement asservie à des lois d’interaction aurait un d° de liberté d’ordre 0. La liberté (autonomie) d’action s’acquiert avec la vie et le d° d’accord (ou suraccord) d’ordre 3. ; La liberté d’abstraction avec l’accord - suraccord d’ordre 4 de la pensée.

Xavier a écrit : L’accord et le désaccord sont donc à la fois décidables et libres. Leur décidabilité au sein d’un collectif implique l’accord de ses membres sur un critère commun de discrimination de l’accord.et du désaccord. La liberté qu’ont ces membres de basculer côté accord ou côté désaccord est également postulée par la décidabilité

Bernard : Postulée oui mais à condition que la capacité de l’appliquer soit atteinte.

Xavier a écrit : C’est pourquoi je n’ai jamais été d’accord avec toi quand tu fais de la liberté une grandeur. Ces notions d’accord de désaccord et de liberté sont en amont des notions de grandeur L, T et F. ce sont des ontonotions. Les ontonotions d’ontograndeurs sont des essences qui s’actualisent et viennentà l’existence en tant que phénonotions de phénograndeurs vectorielles. L’accord sur ces ontonotions essentielles est de degré zéro. L’accord sur les phénonotions existentielles est de degré 1.

Bernard : Tu vois que toi aussi tu parles de phénonotions d’accord et de liberté et même de phénograndeurs mais vectorielles : tout à fait d’accord.

Une autre notion est essentielle. Ces « grandeurs » (onto et phéno) vectorielles sont pour moi toutes orientées avec le BIG BANG : D° d’Accords croissants, D° de libertés croissants (visant à atteindre l’accord parfait et la liberté totale) , TL expansion et F attraction (4 interactions) pour actualiser concrétiser.
La prise en référence des orientations inverses se fait au fur et à mesure de l’acquisition d’un d° de liberté supplémentaire indispensable pour en être capable.
Ex : la vie (issue de la matière) s’affranchit de la seule contrainte des forces d’attraction dans la matière en utilisant (se référant à) la rotation qui produit la force d’inertie centrifuge opposée (également un champ de force tant que persiste la rotation). La vie est dotée de la capacité de discriminer entre attraction (gravitation) et répulsion (séparation) centrifuge et elle choisit pour référent identitaire cette dernière, (indépendante du sens de rotation). Pour cela je m’appui sur les observations de la cellule vivante : séparation du milieu extérieur par une membrane et séparations lors de la reproduction : « division » (séparation de 1 en 2) puis autonomie cellulaire.
Mais je suis d’accord avec toi pour dire que si il y a besoin (efficacité d’encombrement par exemple, rapprochement dans l’espace d’éléments dont l’interaction prend signification …) pour les molécules de la vie de s’enrouler elles vont subir la rotation et le faire en se référant au SENS de rotation et comme il ne change pas ….La raison est peut-être aussi que dès qu’il y a positionnement moléculaire dans l’espace à 3 dimensions la rotation crée une force d’enroulement que tu qualifies de force de Coriolis ce qui me gène car la force de Coriolis s’applique à des systèmes en mouvement … (eau des siphon, vents entre haute et basse pression) et est alors différente selon que l’on est dans l’hémisphère Nord ou dans l’hémisphère Sud. …

Dans ta présentation de la lyre je te suggère (ce que j’ai essayé de faire précédemment) de placer les référents formels pour clarifier : un scalaire h de l’action-interaction (porté par le phénochamp scalaire… de Higgs ?) et les autres vectoriels orientés .
Alors la merveilleuse idée du miroir de la raison sautera immédiatement aux yeux, alors le suraccord n°4 de la pensée conscience devrait faire apparaître le référent orientation choisie d’exercice ou non de sa liberté (libre arbitre tout juste acquis) de choix entre l’accord croissant ou le désaccord croissant et non pas à mon sens le référent espace …
Et pour cela le choix du référent autorité est indispensable pour se positionner en inférieur qui sera soumis aux forces de la nature ou supérieur qui exercera son libre arbitre
MAIS je ne t’ai peut être pas encore convaincu…

J’ai fais un énorme travail avec mon module « grandeurs fondamentales » qui contient à mon sens les fondements de tous ces référents Le titre n’est peut-être pas bon mais les concepts abordés, il est impératif de les clarifier avant d’entrer dans ta Théorie globale qui donne sens à la « création de l’évolution » d’ALPHA en OMEGA.

Je vais approfondir mais me saute aux yeux de suite une symétrie : accord (A+) et désaccord (A-). (d’où mon idée de grandeur vectorielle) Sa violation doit donc exister = toutes les violations de symétrie du monde observable (concernant TFL) impliquent un accord (au dépend d’un désaccord ) sur un référent. ce n’est possible que si la symétrie accord-désaccord est ontologique Une autre symétrie m’apparaît relative à un accord asservi opposé à un accord consenti.

Pour moi la violation de cette symétrie est réalisée au stade de la pensée conscience dotée du libre arbitre (liberté de choix entre accord et désaccord).par la capacité de l’EH de discriminer entre supérieur (A+) et inférieur (A-) ( relation aux dimensions d’espace mais pas à l’espace expansion ou contraction J’ai précédemment posé la question du référent de la violation de cette symétrie ... Alors toute la nature serait toujours en violation de la symétrie d’accord-désaccord, mais étant interaction elle met en jeu les symétries +- T +-F et +-L ouvrant la voie à de nouvelles violations. Mais les violations de symétrie observées étant asservies (accord avec un référent) il n’y a donc pas de rupture de symétrie accord-désaccord.

Il est important de noter que toute violation implique une capacité de la réaliser : la vie capable de s’affranchir de la gravité (force gravitationnelle) L’expansion (force de l’énergie sombre ) n’est que la symétrie de la contraction gravitationnelle .. elle n’est pas sa violation. Sa violation nécessite une capacité d’abstraction qui est réalisée au stade de la pensée. Toute violation implique un accord avec un référent.

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vendredi 7 janvier 2011 à 09h50 - par  Bernard C

Xavier a écrit à Bernard : Je trouve que notre interaction est fructueuse et que nous progressons beaucoup. Je travaille sur une présentation nouvelle de la logique trialectique à partir :

a) de deux données fondamentales de la Théorie quantique :
1- le principe de symétrie ou de réversibilité,
2 - le constat de l’existence de violations de symétrie ou d’irréversibilité

b) de deux données fondamentales de la logique mathématique
1 -la décidabilité et le constat de propositions indécidables
2 - la calculabilité et le constat d’algorithmes incalculables

Ces deux approches physique et logique mettent en évidence le postulat d’un ontoaccord d’un collectif sur l’accord et le désaccord. Le fait que l’accord ne soit pas individuel ou singulier mais collectif ou pluriel est essentiel.

Bernard : C’est ainsi que l’a compris et formalisé la sémantique dont l’apport est double
1 – indissociabilité signifiant signifié (le signe) – et c’est fondamental dans ta théorie
2- un référent : un collectif qui est d’accord sur la signification

Xavier (suite) : En effet en physique dès lors qu’ils se forment dans un collectif deux sous-ensembles disjoints caractérisés respectivement par les polarités positive ou négative d’un vecteur de référence, est présupposé l’accord de tous les membres de ce collectif sur un critère commun de discrimination du positif et du négatif. J’ai multiplié les exemples. Par exemple, si des joueurs décident de former deux camps qui vont s’opposer, le camp des blancs et le camp des noirs (comme aux échecs et aux dames), il faut bien qu’ils se mettent préalablement d’accord, par exemple pour une lecture des pions et du damier en positif photographique. S’ils ont le choix d’opter à leur guise à tout moment pour une lecture soit en positif soit en négatif photographique, le jeu est injouable ; on ne sait plus à quel camp appartiennent les pions et les joueurs. Donc il faut qu’existe une lecture dont la polarisation sera adoptée par le collectif des joueurs comme critère commun de discrimination.

Il en est ainsi dans la Phénosphère où seules les interactions quantiques sont observables. L’Univers se partage peut-être en un Sous-Univers des observables objet de la physique et son symétrique, un Sous-Univers inobservable qui ne peut être un objet de la physique puisqu’elle ne peut rien en dire. Un sous Univers dont on peut dire quelque chose et un Sous-Univers dont on ne peut rien dire si ce n’est qu’il est plausible qu’il existe.

Bernard : « Mon « hypothèse m’oriente sur le vide quantique, non pas vide mais plein de ce que la physique ne peut rien dire, (d’une population de particules sub-quantiques)

Xavier (suite) : Est ainsi instaurée une rupture de symétrie dans le fait que le Sous Univers des observables est le seul objet de la physique. Or le référent de la manifestation observable est le quantum de Planck. Toutes les particules dont la physique fait l’inventaire sont quantiques, c’est à dire accordées sur ce diapason commun, référent d’une manifestation positive c’est à dire observable ; le non accord sur ce référent implique non manifestation observable. Une action de référence, l’action de Planck d’intensité h, est condition de possibilité d’une interaction observable impliquant donc réaction réfléchie à une action incidente.

Bernard : A ce stade nous pouvons noter les symétries et ruptures de symétrie :
- symétrie manifestation – non manifestation avec pour référent de discrimination h
- rupture de symétrie : manifestation et un référent d’accord >= h
ce qui implique une symétrie « préalable » à qui le qualificatif d’ontologique va parfaitement :
- symétrie : accord- désaccord
- rupture de symétrie : accord pour des ruptures de symétrie (fondement de la liberté)

Xavier (suite) Dés lors qu’il y a action de manifestation à la faveur d’une interaction intervient l’intrication TFL de l’action avec les trois symétries ±T, ±F et ±L d’où procèdent dans la Phénosphère une triple indétermination (Heisenberg) Sil s’avère que se forme un ensemble de bucléons polarisés +T , et possiblement un ensemble de nucléons polarisés -T, alors doit exister le référent d’une violation de la symétrie T critère commun de discrimination entre la polarisation +T et la polarisation -T .
J’ai beaucoup travaillé sur les trois quarks qui sont les éléments constitutifs d’un nucléon et j’ai compris que ce référent est le Kaon ensemble de deux quarks qui viole la symétrie T

Bernard : Là il faudra que tu m’expliques !

Xavier (suite) : Autrement dit ce sens unique du Temps que nous appelons le sens du Temps thermodynamique a un référent physiquement défini par une particule appelée Kaon qui joue vis-à-vis de la symétrie T le même rôle que le quantum d’action vis-à-vis de la symétrie manifestation /non manifestation. Il en va de même pour les violations de la symétrie F et L . Tu me dis que les cyclones tournent en sens direct dans l’hémisphère Nord et en sens rétrograde dans l’hémisphère Sud sous l’action de la Force de Coriolis ; c’est très vrai mais ce qui importe c’est que dans l’un et l’autre hémisphère cette Force est celle d’un enroulement centrifuge et non d’un déroulement centripète.

Bernard : Je ne sais pas pourquoi mais intuitivement je verrais plutôt l’inverse : déroulement centrifuge et enroulement centripète.

Xavier (suite) : Ce qui compte n’est pas le sens de rotation direct ou rétrograde …

Bernard : mais la rotation elle-même qui génère la force centrifuge permettant de s’affranchir de la force centripète

Xavier (suite) … mais la cohésion qui est celle de la cellule avec sa membrane.

Bernard : qui (vraisemblablement) lui permet une rupture de symétrie -F localisée au sein de la symétrie généralisée +-F (je n’utilise pas la même notation + - que toi pour la force à cause du repère orthonormé TFL signalé par Matthieu).

Xavier (suite) : La chiralité est spécifique d’un enroulement spiral. L’homochiralité signifie qu’au sein d’une cellule l’enroulement des molécules peut être soit lévogyre (protéines) soit dextrogyre (sucres) parce qu’elles sont accordées les unes et les autres sur un enroulement de référence …
Bernard : Pourquoi des ruptures de symétrie différentes ou bien à nouveau symétrie ?

Xavier (suite) : … défini selon moi par la Force de Coriolis, produit des deux moments cinétiques de la rotation de la terre sur elle-même et de sa circulation sur orbite.

Bernard : Il reste à différencier dans leur nature les phénomènes enroulement spiral des constituants moléculaires de la cellule et l’enroulement des courants cycloniques.)
Il reste aussi à mettre en évidence l’intérêt résultant des enroulements : l’occupation d’espace certainement – des propriétés d’interaction différentes certainement (la molécule active d’un médicament synthétisée à 50-50 est plus efficace si est retenue la molécule homo-chirale en accord avec la nature).

Xavier (suite) : La rotation de la Terre est à l’échelle de la Nucléosphère le référent d’une polarisation +F, comme le Kaon est à l’échelle de la Nucléosphère le référent d’une polarisation +T et comme le quantum d’action le référent d’une polarisation + de la manifestation. Quant au référent de la polarisation +L il est l’Univers lui-même dont l’expansion est une violation de symétrie dont procède le sens unique de la pesanteur terrestre.

Bernard : Je vois plutôt l’expansion de l’espace occupé par la matière (sous l’action de la force générée par l’énergie sombre) comme la symétrie attendue de la contraction d’espace occupé par la force de gravité.

Xavier (suite) : Voilà ce que le physicien peut dire au logicien pour lui expliquer que toute décidabilité au sein d’un collectif entre les deux termes symétriques d’une alternative postule l’accord des membres de ce collectif sur une violation de symétrie de référence. Cette décidabilité ne saurait être universelle en raison de la symétrie ontologique entre accord et désaccord fondement de toute liberté.
De même la calculabilité présuppose une méta-arithmétique où l’on retrouve traduit par des opérations arithmétiques élémentaires les mêmes indéterminations qu’en physique. Turing qui est le théoricien de la calculabilité n’a pas vu qu’avant de calculer il faut dénombrer ou compter et qu’un compteur ne peut compter de manière univoque sans un triple déboguage.

Je suis en train d’essayer de mettre tout cela au clair en un texte qui pourrait s’intituler "la condition originelle de l’homme" caractérisée par l’accord sur les 3 polarisations +T,+ F et 3L

Bernard : 3L avec quel signe ?

Xavier (suite) : de référence, le tout baignant dans le sous-Univers du quelque chose d’observable c.a.d de la manifestation. Condition originelle triplement polarisée dont l’homme va faire les polarisations contraires dans le miroir de sa raison.
L’application au péché originel est un bon biais pour interpeller le croyant car plus aucun croyant n’y croit en dehors des créationnistes.

Bernard : Ce que tu as déjà fait dans un document …

Xavier (suite) : Mais pour interpeller le savant il en va tout autrement ; surtout il faut lui faire avaler le principe d’un ontoaccord surdéterminant l’Univers et le bouclage Alpha Oméga du temps avec la restauration de la symétrie passée future.

Bernard : C’est pour moi une conséquence en poussant la logique jusqu’au bout.
Xavier (suite) : Je suis seul jusqu’à présent avec ma théorie que je ne puis présenter comme scientifique tant qu’aucun collectif qualifié ne la cautionne. C’est pourquoi il me faut essayer d’écrire un article où je réussisse à convaincre qu’une physique basée sur les notions de symétrie et de violation de symétrie implique la notion d’ontoaccord sur l’accord et le désaccord.

Bernard : Oui c’est ce que j’entends par la clé d’entrée en communication avec un collectif scientifique sachant que le processus de l’univers est l’accordage de quelques –uns puis le grossissement du collectif pour atteindre l’universel. Ton objectif a été et est toujours d’accrocher des scientifiques reconnus et je te sens dire que ça n’a pas marché tant ils sont « universitaires » engagés dans la direction qui a fait leur reconnaissance avec la crainte de la perdre.

Xavier : Mais aurais-tu abandonné la Cerdagne qu’on ne puisse débattre verbalement ? À bientôt j’espère. XS

Bernard : Non mais c’est difficile en ce moment. Je suis persuadé que les échanges écrits ont une valeur supérieure pour de tels sujets : l’écrit est une « manifestation » réfléchie (plus objective) de la pensée par interactions rationnelles, la parole est une « manifestation » plus subjective par interactions aussi affectives.

Je travaille à améliorer ma synthétisation recensement des référents potentiels (cf « grandeurs fondamentales ») sous la forme d’un tableau à double entrée que les scientifiques aiment bien, mettant en relation référents formels (signifiés) retenus par la nature pour caractériser les signifiants physiques réels.

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vendredi 7 janvier 2011 à 19h00 - par  Bernard C

Xavier bonjour

J’entre donc en débat avec toi point par point, après un minimum de récupération des extras des fêtes.
Il est essentiel pour moi et pour le groupe Béna de clarifier les grandeurs fondamentales (vectorielles) dont la prise en compte d’une orientation (accord sur un référent identitaire) est une de tes avancées très originales. J’avais essayé de produire un document synthétique mais je n’ai pas eu d’écho.
Comment intègres-tu notre espace temps à 4 dimensions ? Pour moi la matière, systèmes en évolution, ne dissocie pas le temps thermo et l’expansion de l’espace... Ma conviction est renforcée avec ton schéma musique et cette merveilleuse idée du miroir En face de TL de la matière je positionne la résurrection du christ qui libère de la mort et donc de la contrainte de l’espace et du temps, de l’espace-temps.

Quelle différence fais-tu entre le haut et le bas de "l’espace mesure" (grandeur L) et l’inférieur et le supérieur de "l’espace dimensionnel" alors que c’est justement ta grandeur A Accord qui fait la différence (accords et sous- sur accords) ? Pour moi l’expression "le très haut" est justement un de ces anthropomorphismes en relation avec le Dieu à l’image de l’homme ; l’un sur terre (en bas ) l’autre dans le ciel (en haut)...
A bientôt. Bernard.

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dimanche 16 janvier 2011 à 09h51 - par  Xavier SALLANTIN

Bernard, tes contributions me sont très précieuses. Je crois utile de mettre d’autres
membres du groupe Béna au courant de nos échanges. Mon silence ces temps-ci
vient de ce que "la TGS précipite" dans ma tête et c’est pour cela que j’ai
réagi au sommaire d’une intervention de JLL et JNN sur la TGS à la "foire
aux spiritualités de Font Romeu" le 9 Juillet. Il faut savoir si l’on
présente une solution en surfusion alors que pour moi c’est le précipité qui
est essentiel. Cela cristallise en ce moment et c’est l’analyse du cristal
qui me mobilise maintenant et non l’analyse déjà faite de la solution en
surfusion. Je veux bien qu’à Font Romeu on s’en tienne à l’analyse de cette
solution, seule recevable par un public de touristes, mais ma recherche est
focalisée par le précipité. Je vois mal pour le moment comment la présenter
sans sa finalité qui est universaliste, ce qui me paraît contraire à
l’esprit de Font Romeu qui est individualiste, donnant libre cours à toutes
les démarches spiritualistes.

J’observe d’ailleurs que cela précipite un peu partout dans le monde et
la révolution Internet en Tunisie, qui sera suivie immanquablement d’autres
révolutions dans les pays où la communication est muselée, est un signe
d’une accélération d’un processus global de déstabilisation et
d’effondrement dans tous les domaines que je n’ai cessé d’annoncer. Dans la
douleur s’accouche le cristal de la vérité sur le sens de l’Univers
clairement élucidée. C’est trop capital pour travailler à la sauvette à cet
enfantement ; je suis pour ma part trop vieux pour me disperser.

À te lire je vois que nous sommes très proches. Juste aujourd’hui une rapide réaction car j’ai en chantier un texte sur "la condition orginelle de l’Homme" dont j’aimerais bien avoir vite la peau.

Le fond de notre débat est l’existence d’un préaccord sur un critère de
discrimination entre l’accord et le désaccord qui les rende décidables. Le
fait même de positionner au principe la décision entre deux termes
antinomiques : l’accord et le désaccord, c’est présupposer un principe de
liberté d’option. Tu préfères utiliser le mot grandeur que le mot principe
et ça me gène car à ce stade on est dans l’ontosphère des essences où les
grandeurs Temps, Force, Espace ne sont que potentielles. Elles ne
s’actualisent que dans la protosphère. Certes ce sont des grandeurs à la
puissance zéro mais la discrimination entre les nombres 0 et 1 n’intervient
que dans la protosphère où ils sont les signifiés numériques de l’absence ou
de la présence d’une manifestation (le rien et le quelque chose). C’est
génant de se servir dans l’Ontosphère d’un outillage arithmétique qui
n’existe pas encore.
Dans cet Ontosphère on présuppose donc un ontoaccord (c’est mieux qu’un
préaccord puisque le temps n’est pas encore actualisé) sur un ontocritère de
discrimination entre l’accord et le désaccord. Dans différents textes j’ai
appelé Peraccord cet ontocritère qui exprime une rupture de symétrie
primordiale puisqu’il n’est pas un Non-peraccord ou un Perdésaccord. Traduit
en termes théologiques, on postule qu’au principe il y a l’Amour (ou
Dieu-Amour) qui n’est pas Non-Amour ou haine. On se donne donc à la fois la
symétrie Accord-Désaccord (ontoprincipe de liberté) et l’Asymétrie d’un
Peraccord absolu qu’on peut qualifier d’ontoprincipe de nécessité. Le
Peraccord "est" par essence et prétendre qu’il n’est pas est incohérent
puisqu’on a besoin du Peraccord pour pouvoir décider entre l’affirmation et
la dénégation de l’être.
Mais à ces deux ontoprincipes de linerté symétrique et de nécessité
asymétrique s’ajoutent dans l’ontosphère un troisième ontoprincipe
d’autofécondité ou d’autogénération car comment passer du potentiel de
l’essence Onto à l’actuel de l’existence Proto si on ne se donne pas un
principe générateur. Traduit en clair : l’Amour est libre, l’Amour lie,
l’Amour engendre.
L’Amour est trine ou intriqué. Gratuité de l’Amour impliquant liberté de
consentement, Vérité de l’Amour incontournable (elle n’est pas désamour),
productivité de l’Amour générant un logos : une ontoparole qui dit l’Amour
et qui par conséquent le reproduit tel qu’il est, à savoir trine ou
intriqué. Cette reproduction d’une ontoparole est une protoparole.
L’intrication (3 en 1) est l’ontosignifié ontonumérique de l’Ontoaccord.
L’ontologos est son ontosignifiant ontophysique, le rapport normatif entre
ontosignifié et ontosignifiant est son ontoréférent.
Ce Logos est à la fois Ontologos, clef de la porte de sortie de l’Ontosphère
et Protologos, clef de la porte d’entrée dans la Protosphère ; il n’y a
qu’une porte et une serrure ; le logos est clef du passage de l’Ontosphère
dans la Protosphère. Or cette Protoparole, en tant que reproduction de
l’Ontoparole exprimant la Trinité de l’Amour est :

  1. son protosignifié idéel (Arithmos),
  2. son protoréférent nominal (Nomos), et
  3. son protosignifiant réel (Phusis).
    Ce protosignifiant actualisé est l’Action, intrication de trois protograndeurs (T,F,L).
    Son protosignifié est intrication de trois protovaleurs (0,1,2).
    Son protoréférent est intrication de trois protorapports nominaux entre protovaleurs arithmétiques et
    protograndeurs physiques.

Voilà en bref quelques points de vocabulaire qu’il me paraît nécessaire
de clarifier afin de prendre un bon départ dans l’emboîtement fractal
Ontosphère, Protosphère , Nucléosphère , etc... que j’aime à me représenter
comme un emboîtement de labyrinthes, l’analogie du labyrinthe figurant
commodément ces degrés de liberté de comportement des populations de chaque
sphère qui ont leur source dans l’ontoprincipe de liberté.
À toi maintenant de me dire si tu me suis.
Amitiés XS

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lundi 17 janvier 2011 à 09h32 - par  Xavier SALLANTIN

Bernard, Je poursuis mon échange avec toi en te faisant part de mes réflexions à la
suite de ton dernier courriel.
Voilà comment je transpose le langage de St Jean dans son prologue :
"Au commencement était le verbe" : le verbe est pour moi l’ Ontologos
signifiant de l’Amour, ontoprincipe de génération ou ontoprincipe moteur.
"Et le verbe s’est fait chair" : il s’est fait Protologos, incarnation de
l’Ontologos dont il est la reproduction, protoprincipe moteur.
"De tout être il est la vie" : certes les particules élémentaires ont une
longévité que mesurent les physiciens mais le temps n’étant pas polarisé
dans la Protosphère, la notion de longueur de vie est relative à la
polarisation temporelle du dispositif d’observation. La vie des particules
n’est pas la même que celle des molécules.
La polarisation temporelle du Protologos fait de lui un Nucléologos
accordé sur le sens unique du Temps .
La polarisation chirale centripète du Nucléologos fait de lui un
Biologos des êtres vivants cellulaires dont s’occupe la biologie.

Les Grecs ont deux mots pour la vie :
Zôé, radical hébreu Zayin de l’écoulement (notamment celui du sperme),
la vie qui passe et s’écoule dont le durée est mesurée par la longévité
’(d’où en français la zoologie très improprement nommée en tant que science
des animaux)
Bios, radical hébreu Beth de la maison, la vie assignée à résidence dont
la membrane est la demeure ; la vie encapsulée qui consomme de l’énergie et
qui a besoin de prendre de l’énergie au dehors de la capsule pour compenser
sa déperdition. La conservation de la vie est assimilée à la conservation de
l’énergie. C’est pourquoi j’identifie la polarisation spirale centripète à
l’instinct de conservation.

Il vaudrait mieux interpréter : de tout être le protologos est le moteur
de la reproduction, de l’évolution et des transformations mais pas seulement
de la vie végétale et animale. également de la vie minérale et de
l’agitation des particules à la fois Zôé en tant qu’onde et Bios en tant que
corpuscule.

Avec le Biologos intervient l’enveloppement d’un espace vital dans une
membrane par enroulement spiral centripète (et non centrifuge - j’ai fait
une coquille que tu as remarquée). St Jean n’emploie que deux fois le mot
Bios dans sa première épitre en tant que "vie du monde" traduit
maladroitement par les biens du monde ou la substance du monde. Bios est le
vécu pendant la durée de l’existence humaine. Quand le Christ di "je suis la
vie", il emploie le mot Zôé, le moteur de tout ce qui existe.

La polarisation verticale fait du Biologos le Noologos des êtres vivants
et pensants. La vie biologique devient vie de l’agitation des pensées, des
cogitations. J’évite de qualifier de vie spirituelle cette vie cogitante car
le mot esprit est très ambigu ; il y a l’esprit de finesse et l’esprit de
géométrie selon Pascal. Le Noologos est le domaine aujourd’hui bien
circonscrit des sciences cognitives, des processus de cognition, qui
embrasse la vie de l’homme en société (éthique, esthétique, politique,
religion), la vie intellectuelle, la vie culturelle, la vie dite intérieure.
C’est pourquoi j’ai tendance à qualifier de foire ce mélange dans lequel il
faut mettre de l’ordre. Je préfère réserver le mot Esprit à la l’Esprit
saint en tant que esprit d’une Vérité transcendante.

Je distingue ainsi dans l’histoire cultuelle de la cognition croissante
l’éthologos polarisé par la conscience civique, puis l’écologos polarisé par
la conscience fraternelle.

Nous sommes aujourd’hui dans ce labyrinthe en quête d’un accord entre
économie et écologie, solution en surfusion en quête d’un catlyseur faisant
précipiter une téléoconscience universelle. Notre recherche d’une TGS est
recherche d’un tel catalyseur.
Tu devrais mettre tes réaction en communication à JLL, JM et JNN.
Amitiés XS