Numérotation naturelle des acides aminés

Le point sur les investigations du Groupe Béna
samedi 22 novembre 2008
par  J. Nicolas MAISONNIER

Le code génétique atteste d’une numérotation naturelle qui désigne chaque acide aminé par un ou plusieurs codons synonymes. A quelques exceptions près, tous les organismes vivants connus utilisent la même « numérotation ». La logique de cette numérotation est en débat depuis 50 ans. Certains, comme J. Monod privilégie le hasard (F.H. Crick parle de « frozen accident »), d’autres cherchent à comprendre comment ce code a été sélectionné par la nature. Les études les plus avancées dans ce sens tentent de montrer que la sélection naturelle a privilégié le code qui résiste le mieux aux erreurs de lecture (attribuer plusieurs N° au même acide augmente les chances de le trouver). Enfin certains font l’hypothèse d’une logique sous-jacente d’ordre arithmétique. C’est la piste empruntée par Xavier Sallantin dès 1970 et que le Groupe Béna cherche depuis 4 ans à valider ou à infirmer : les organismes vivants utiliseraient une arithmétique avec un degré d’équivocité que n’a pas l’arithmétique humaine.

Où en est le groupe Béna dans la compréhension de cette bio-arithmétique et de son application au codage génétique ?

Cette note (présentée lors de la réunion du Groupe Béna le 21 novembre 2008) tente de faire le point, après avoir :

Essayé sans succès de valider la démonstration originale de Xavier, dite du « singe codeur » d’une cage faite de 64 cubes.

Imaginé une variante la « quantification ordinale d’Alain Bruyère »

Apporté des arguments sur le rôle des puissances de trois en analysant la « balance du Nabatéen »


Documents joints

Annexe I : Lecture ordinale des suites de (...)
Annexe B : Calcul des espaces entre bio-nombres
Numérotation des acides aminés (14 p.)